SLHOKA
Les méandres
La Zéide connaît des heures critiques depuis qu’elle subit, inexplicablement, l’invasion des nomades Rhoukes. Toutefois, grâce à l’intervention de Slhoka et l’usage opportun de son pouvoir, la forteresse Maxima a été sauvée et le territoire zéidien connaît un petit temps de répit. A la faveur de ce dernier, Slhoka, Svendaï et le Kraal ont investi sous le couvert de la Ghuilde des Marchandises, la cité d’Ankhir, la nouvelle capitale rhouke. En ces lieux inquiétants où un curieux brassage ethnique est en train de s’opérer, ils se doivent de découvrir ce qui a poussé les nomades à agir de la sorte et, surtout, qui est à la tête de ce soulèvement sanglant. Malheureusement pour eux, leurs investigations sont grevées, d’une part, par un vent de trahison et d’autre part, par des interventions de Shani l’esprit vengeur, pour le moins déstabilisantes pour son porteur Slhoka. Malgré tout, à force d’insistance, les trois missionnés finissent par se retrouver dans les méandres des sous-sols d’Ankhir face à leur détracteur, Ishtor, un adversaire revanchard et puissant issu du Jaïpurna, le Domaine des Dieux.
Par phibes, le 26 septembre 2012
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302022652
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Notre avis sur SLHOKA #6 – Les méandres
Après un premier opus préparatoire de deuxième cycle qui permettait de remettre en situation le trio éparpillé qui avait animé les quatre premiers épisodes de la série, cette suite des péripéties rentre dans le vif d’une mission confiée par Poltik, le père des trois gouverneurs de la Zéide. En effet, Svendaï, Slhoka et le Kraal sont appelés à découvrir celui qui a pu transformer de simples nomades en de redoutables envahisseurs sanguinaires.
Avec ce tome, Ulrig Godderidge vient d’ores et déjà apporter une réponse quant à l’identification de celui qui se trouve derrière ce nouveau conflit que connaît la Zéide. Par ce biais, il tisse une passerelle avec l’aventure aux ambiances divines du premier cycle et les maintient dans le présent volet grâce au lion ailé et à son rival tentaculaire. De fait, si l’intrigue ne permet pas d’atteindre des sommets de béatitude, il n’en demeure pas moins qu’elle s’appréhende avec un certain plaisir grâce aux nombreuses scènes d’action rebondissantes. Une nouvelle fois, dans cet environnement débordant de fantaisie et d’énergie qui lui est propre, Slhoka mène sa barque dans un double combat, entre d’une part, un hôte un tantinet têtu et d’autre part, un ennemi retors, avide de pouvoirs et plein de ressources.
Graphiquement, le style de Ceyles reste bien agréable malgré le fait qu’il se détache de celui du dessinateur d’origine. D’un côté, l’on comprend qu’il souhaite légitimement imposer sa signature, une signature qui dispense, malgré tout, une bonne dose d’originalité dans l’apparence des personnages (humanoïdes et monstres) et dans la représentation des décors, et une étude avérée du mouvement. La colorisation, quant à elle, accompagne de façon non déplaisante l’univers pictural du dessinateur dans une recherche diversifiée qui a son charme.
Slhoka a trouvé un adversaire à la hauteur de ses pouvoirs. En aura-t-il suffisamment pour éclairer le lecteur sur sa quête ? On peut penser que oui !
Par Phibes, le 26 septembre 2012
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