SMALL GODS
SMALL GODS
Dans l’univers des Small Gods une infime partie de la population possède un pouvoir psychique : téléphathie, empathie ou précognition. Ces dons sont portés comme des fardeaux et font de leur détenteurs des individus marqués et fichés. Loin d’en faire des martyres, les instances gouvernementales s’approprient leurs détenteurs. Ainsi, une carrière dans la CIA, au FBI est une des alternatives, mais certains choisissent de s’en servir pour leur profit. MAis la police, elle ne peut recruter que ceux qui ont un pouvoir de précognition. Un décret empèche les télépathes de porter l’uniforme.
Par eric, le 1 janvier 2001
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
2756003123
Notre avis sur SMALL GODS #1 – SMALL GODS
Small gods nous fait découvrir un univers teinté de fantastique au travers de trois histoires qui seraient presque indépendantes mais pourtant jouent les destins croisés des protagonistes principaux. Elles mettent en scène des individus qui auraient tout pour être normaux, mais qui sont prisonniers de leur don. Ainsi, l’agent Owen doit faire attention, car en tant que télépathe non déclaré il risque la prison et de discréditer son service de Police.
Cet album est entièrement en noir et blanc et fait appel à l’infographie pour tout ce qui touche aux effets de type "bullet time". Et le tout est très esthétique et très propre, même si le récit de Jason Rand est plutôt noir et nous montre des individus qui ne sont pas au dessus de tout reproches. Le style réaliste du dessin colle vraiment à l’ambiance de ce prometteur premier tome. Même si USA faisant, on trouve des monsieurs tout le monde bodybuildés et des femmes ressemblant à des pin-ups. Mais qu’importe, l’ambiance est là, sombre, parfois glauque et le récit est très rythmé.
Quand on referme ce pavé on n’est pas déçu par le temps que l’on a investi à le lire et si il n’était pas évident qu’une suite arrive, les auteurs ont fait en sorte de laisser une porte ouverte pour continuer à arpenter cet univers un peu comme l’on découvrirait les ruelles de Sin City.
Par Eric, le 8 octobre 2006