Snapshot
(JUDGE DREDD MEGAZINE 322 à 330)
En traversant le parc pour aller au boulot Jake Dobson trouve un téléphone portable sur lequel il y a les photos d’un meurtre. À peine a-t il pu voir ces photos qu’un tueur se présente à sa boutique pour l’éliminer… Jake doit dès lors fuir pour sa vie, d’autant que la situation va vite se compliquer…
Par fredgri, le 15 décembre 2013
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9782365773089
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Notre avis sur Snapshot
Andy Diggle et Jock sont les deux auteurs de Losers, de Green Arrow Year One, entre autre. Deux créateurs qui se connaissent bien et qui rêvaient de pouvoir réaliser ensemble un vrai projet perso, en dehors des circuits traditionnels américains ! Ainsi, quand Matt Smith leur ouvre les portes du Judge Dredd Megazine ils saisissent l’occasion d’entamer ce Snapshot que nous venons de lire dans son intégralité !
Ce Snapshot se présente donc comme une histoire de poursuite sur fond de magouilles financières à échelle internationale. Évidemment, le héros est un jeune homme qui n’a absolument rien à voir avec tout ça, qui n’en saisit pas complètement les enjeux et qui devient vite le petit grain de sable qui peut tout remettre en cause.
C’est assez classique dans la forme, un bon thriller qui ferait un bon film américain avec une jeune superstar en vedette ! Mais au delà de cet aspect assez convenu l’écriture de Diggle est remarquablement ciselée et très efficace. On se prend vite au jeu de ce chassé croisé à base de tueurs qui courent après Jake, de belle fille qu’il faut aider et de flics perpétuellement à côté de la plaque qui veulent arrêter les innocents tout en fermant les yeux sur les coupables ! Néanmoins, c’est très bien rythmé avec ce qu’il faut comme rebondissements, comme révélations pour nous tenir sur la corde tout du long. Avec une fin très très judicieuse, délicieusement à contre courant ! J’adore !
Graphiquement, c’est du noir et blanc, et je crois que c’est définitivement de cette manière qu’il faut apprécier le travail très contrasté de Jock. Pas d’effet de texture à l’ordi, un cadrage très savamment dosé et une mise en scène qui met l’accent sur une narration très fluide et prenante !
Un album qui ne va peut-être rien révolutionner, mais qui demeure un très agréable moment de lecture !
A apprécier comme on peut déguster une bonne pâtisserie, tranquillement !
Par FredGri, le 15 décembre 2013
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