SOLARIUM
Solarium , vol 1
Suite à une grande catastrophe spatiale le développement des activités spatiales de la Terre a subit un violent coup d’arrêt. La sélection pour devenir pilote est très difficile. Et Arato qui rêve de voyager de nouveau dans cet espace où il est né se voit perpétuellement recallé.
En fait, comme l’humanité tient les "space childs" comme Arato responsables de la grande catastrophe, son accession au poste de piloe est impossible.
Mais un jour sa vie va basculer avec la rencontre d’une jeune femme qui mène un combat contre ce monde uniformisé et régenté de main de fer…
Par eric, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2845385579
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Notre avis sur SOLARIUM #1 – Solarium , vol 1
Avec Solarium Keiichi Itou se rapporche d’un mangaka comme Masamune Shirow. La conception de son oeuvre est originale. Même si on ne le perçoit pas réellement l’ensemble des dessins est réalisé à l’ordinateur.
Mais ici, les dessins en 3D ne sont pas légion et sont oeuvre est très digeste. En fait, comme Masamune Shirow on retrouve une construction où des dessins 3D se mélangent à des personnages et des décors en 2D. Seuls certains méchas, véhicules ou armes font appel à ce procédé. Les personnages sont en 2D. Enfin, l’absence d’une débauche d’effets spéciaux rend la lecture de cette bédé très agréable.
Le seul défaut mageur concernant le dessin vient de l’absence systématique d’arrière plan détaillé. Tout est centré sur les personnages.
Le thème de cette bédé pourrait faire écho à celui d’une série comme Gundam, mais ici, on voit un monde où l’espace n’est pas à la portée de tout le monde. Et pour y parvenir, certains seraient prêt à franchir une limite qu’ils n’auraient jamais envisagé de transgresser quelques temps avant.
Mais là Keiichi montre un individu comme Arato qui s’apprête à franchir le pas et qui découvre que son monde n’est pas manichéen.
Avec un thème qui semble déjà vu et un dessin parfois pauvre, Solarium parviendra à séduire ceux qui sont à la recherche de nouveauté.
Par Eric, le 28 novembre 2005