SONORA
Lola Montez

French Hill, Placers de la Jacinte River, en 1861.
Maximilien Bonnot a été nommé Alcade et à la tête de ses hommes, il demande à ce que les Hounds quittent les Placers. Sid refuse et lorsqu’il apprend que c’est le général qui envoie Max pour leur demander de partir, la situation dégénère. C’est un bain de sang, un vrai massacre ! Mansion’s Hound est détruite, les occupants tous morts.
Le général est content de cette opération, il fait hisser le drapeau tricolore sur les Placers de la Jacinte River et pense construire une nouvelle république. Il se rend chez le gouverneur militaire à San Francisco, en compagnie de Max et Lola. Le comte apprend que le congrès des Etats-Unis d’Amérique a accepté que la Californie devienne le 31ème état de l’Union. Le français qui espérait devenir gouverneur voit ses rêves s’envoler. L’armée débarque sur son territoire avec un nouveau gouverneur. Quand à Max, il espère que Lola lui donne le dernier nom pour pouvoir terminer sa vengeance…

Par berthold, le 21 mars 2018

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Notre avis sur SONORA #2 – Lola Montez

Ce second tome s’intéresse au destin de Lola Montez qui détient la vérité au sujet du dernier nom de la liste qui permettra à Max d’en terminer avec sa vengeance.

Pécau nous surprend avec ce western qui nous propose une histoire qui sort un peu des sentiers battus et qui reste assez inédite dans l’ensemble. Le scénariste s’intéresse à la vengeance de ce Maximilien Bonnot qui a connu la Révolution de 1848 en France et qui est là pour accomplir sa vengeance, quelqu’en soit le prix. Surtout que celui-là est le prix du sang.
Pécau commence fort avec le massacre des Hounds, puis en nous racontant la transformation du jeune garçon que l’on nomme Tortillard et qui est en train de devenir une machine à tuer implacable. Pécau garde en secret jusqu’au bout le nom de cet homme que Max poursuit.
L’auteur nous raconte quelques anecdotes de cette époque comme l’utilisation des irlandais dans la guerre entre les USA et le Mexique.
N’en disons pas plus pour ne pas non plus dévoiler toutes les surprises de ce tome.

Benoit Dellac apporte une autre sensibilité au western. C’est ce qui fait aussi la force de cette série. Il nous plonge dans l’atmosphère glauque par moment de cet album. Il amène des scènes violentes sans que cela ne soit répétitif. Bien sûr, par moment, il peut choquer, mais il faut aussi de tels passages pour que le lecteur soit impliqué dans l’histoire

Les couleurs de Scarlett Smulkowski apportent aussi beaucoup à l’efficacité du travail de Benoit Dellac et à la puissance de ce récit.

Avec ce second tome, l’aventure de Max prend une autre tournure qui le conduit au Mexique, dans la région de Sonora.
Un western intéressant, original qui reste très efficace et qui donne envie de suivre Max sur sa piste vengeresse.

 

Par BERTHOLD, le 21 mars 2018

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