Sorcellerie et dépendances

San Francisco, de nos jours. Pour palier à sa vie monotone Eva s’est penchée du côté de la sorcellerie, mais aujourd’hui elle aimerait arrêter. Pour cela elle s’inscrit aux Sorciers Anonymes, mais c’est malheureusement plus facile à dire qu’à faire… Et bientôt elle rechute au point même de pactiser avec le Diable. Elle n’aurait pas dû mais comme toujours une fois qu’on s’en rend compte il est trop tard.

Par melville, le 11 octobre 2010

Notre avis sur Sorcellerie et dépendances

Comédie légère, Sorcellerie et dépendance traite, au travers de l’addiction aux rituels ésotériques, de notre société actuelle en mal de repères. Et si c’est avec plaisir que l’on suit les mésaventures d’Eva en prise avec le lieutenant de Satan, le récit manque toutefois d’un peu de mordant.

L’histoire est bien construite et nous réserve son lot de surprises, mais toutefois – et cela même si on sourit de temps en temps – le propos ne décolle jamais vraiment. Toutes les scènes imaginées et décrites par Sandrine Revel sont intéressantes mais pas assez exploitées, dommage.
Côté dessin, le trait de Sandrine Revel est comme figé et peine à réellement emporter le lecteur. La mise couleur est plutôt réussie avec ses tons surannés qui portent cette atmosphère légère et subtile de la comédie de mœurs.

En tout début d’album et à la toute fin on trouve des affiches publicitaires faisant références à l’histoire : un petit clin d’œil fort sympathique.

Sorcellerie et dépendance est une bande dessinée avec laquelle on passe un agréable moment de lecture mais rien de plus. Avis aux amateurs de douces comédies.

Par melville, le 11 octobre 2010

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