Sou Bou Tei
Volume 2

Bien décidé à détruire définitivement le Sou Bou Tei, le premier ministre propose une très forte somme à ceux qui sauront l’aider dans cette tache. Bien évidemment, et bien que Kurenai soit là, avec Tsutomu, ils sont nombreux à se présenter, mais la présentation du BGCE (le Bureau de Gestion des Catastrophes Extraordinaires) qui révèle la puissance du Sou Bou Tei et les multiples tentatives avortées qui ont précédé finit par en effrayer beaucoup. Ceux qui sont restés se retrouvent donc devant la porte principal de la propriété maléfique, afin d’affronter tout ce qui se présentera.
Pendant ce temps, les jeunes Seiichi et Rokurô essayent de parvenir eux aussi jusqu’au Sou Bou Tei, mais ils sont entre temps interpelé par le BGCE qui les amène au Premier Ministre…

Par fredgri, le 18 août 2024

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2 avis sur Sou Bou Tei #2 – Volume 2

Après une très intéressante immersion dans l’étrange avec le premier volume, Kazuhiro Fujita enfonce encore plus le clou en envoyant ses personnages au cœur de l’inquiétante bâtisse appelée Sou Bou Tei. On commence par en apprendre un peu plus sur son histoire, sur les rumeurs qui la concernent, puis sur les précédentes opérations qui ont été entreprises jusque là pour l’explorer et finalement pour la détruire. Bien sur, rien n’a abouti et il est maintenant question de rassembler les plus grands spécialistes de l’occulte pour tenter une ultime mission.

L’auteur développe en même temps deux trames narratives qui ont, on le devine assez vite, pour fonction de se croiser très bientôt, vu que leurs objectifs sont les mêmes. Qu’il s’agisse du duo Seiichi/Rokurô ou de Tsutomu/Kurenai, chacun entreprend la destruction de Sou Bou Tei, par n’importe quel moyen. Mais ce dédoublement de l’intrigue permet de creuser chaque personnage en lui donnant assez d’espace pour aborder son passé et grosso modo les raisons qui peuvent le pousser vers cette mission. De ce point de vue, je trouve l’écriture assez juste, même si ils ont tous tendance à réagir très excessivement à leurs émotions, mais ces sautes d’humeur participent vraiment au rythme de la lecture, à toute cette énergie qui déborde de chaque page. On se laisse facilement prendre au jeu de cette urgence mâtinée de violence, plongée dans un univers extrêmement bizarre qui ne nous a pas encore tout dévoilé.
Car, bien que cela aille vite, on sent qu’on est qu’au début (la série est en 11 volumes), qu’il reste encore pas mal d’éléments mystérieux qui se révèleront au fur et à mesure, notamment sur la véritable nature de cette maison.

Une série particulièrement bien dessinée, qui promet pas mal de bons moments de lecture.
Très conseillée.

Par FredGri, le 18 août 2024

Quand un manoir apparemment hanté mobilise jusqu’au plus haut sommet de l’Etat, ça donne un manga inattendu, empli de tension, de terreur, mais aussi, parfois, d’un certain humour. Il faut un auteur sacrément talentueux pour trouver un tel équilibre, donnant à son récit un ton atypique. 

Ce nouvel opus permet de découvrir de quoi est capable le manoir et combien il a déjà fait de victimes, parmi les forces de l’ordre, notamment. S’ensuit la présentation des candidats à la prime. L’occasion d’enrichir une galerie de personnages déjà intéressante. Ainsi, la gardienne de temple, Kurenai, et l’illustrateur, Takoha, qui sont au coeur de l’aventure, se voient rejoints par d’étranges chasseurs de démons. Citons trois soeurs aux yeux très spéciaux, un exorciste salace, une entreprise scientifique américaine spécialisée dans le paranormal, une femme handicapée affublée d’une étrange poupée…

Kazuhiro Fujita travaille beaucoup ses protagonistes. Ils donnent de la profondeur au scénario et un vrai caractère. 

Vient, enfin, l’action, lorsque tout ce petit monde fait son entrée dans le Sou Bou Tei. La tension est alors à son comble face au danger qui guette. 

L’ambiance de ce manga est vraiment très particulière, jusque dans ses dessins. L’ensemble dégage une force et une aura mystérieuse, autant que de l’émotion. 

On a maintenant hâte de voir ce que réserve le manoir à ses hôtes. Eux, par contre, seront sans doute moins pressés d’affronter les terrifiants locataires des lieux…

Par Legoffe, le 19 août 2024

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