Sous la bannière de la liberté

Tirée de l’Histoire de la Chine mais aussi de légendes qui ont pu y germer, ce récit complet Sous la bannière de la liberté nous raconte comment un jeune prince qui ne jurait que par le dialogue allait s’allier à un guerrier pour qui au contraire, seules les armes étaient un moyen de s’imposer.

Dans une ambiance de grande fresque historique toutefois très axée sur un minimum de personnages, on n’assiste finalement pas trop à de nombreux combats que les deux alliés vont livrer mais plutôt au chemin qu’il leur aura fallu parcourir pour que cette alliance prenne corps. L’histoire au fond masculin mais à laquelle la mangaka Natsuki Sumeragi aura réussi à apporter une importante touche féminine propose assez loin dans son évolution comme une seconde partie. En effet, si le début du récit tourne autour de Mlle Hong, du prince Li et du général Chuang, plus tard sera développé tout un volet plus familial, plus personnel concernant le prince Li. Cette seconde partie se marie toutefois très naturellement au tout.

Sous les traits terriblement fins et expressifs de l’artiste de talent qu’est Natsuki Sumeragi dont on a déjà pu, aux éditions Delcourt, découvrir de nombreux titres, vous serez conquis par cette nouvelle œuvre de la plus chinoise des dessinatrices Japonaises ! Comme chacun de ses titres jusqu’à aujourd’hui, Sous la bannière de la liberté comblera le lecteur exigeant que vous êtes.
 

Par Sylvestre, le 27 mars 2009