SOUVENIRS DE TOUSSAINT
L'oiseau bleu

La petite commune de Montferrier, dans les Pyrénées, voit chaque année passer une petite troupe de saltimbanques appelée L’Oiseau Bleu. Ces quelques gens du voyage ont en effet besoin de visas pour passer en Espagne et ont pris l’habitude de donner un petit spectacle en soirée dans cette commune puis de camper sous les ruines d’une abbaye proche avant de continuer leur chemin le lendemain.

Chaque année, l’accueil est bon pour eux, et le spectacle qu’ils donnent enchante les villageois qui n’ont guère d’autres occasions d’assister à de telles représentations. Les gens du village ont même pris l’habitude de prendre des nouvelles d’un vieillard qui les accompagne, un vieil homme qui n’est plus d’aucune utilité sur scène mais qui prend part aux allées et venues de la troupe, invariablement…

Un jour, le photographe ambulant Toussaint, de passage dans le coin, campe à son tour dans les ruines de l’abbaye Saint-Martin. Une pluie forte ayant détrempé le terrain lorsqu’il s’y trouvait, il ne faudra pas plus que son poids pour faire céder une pierre tombale à l’intérieur de laquelle il va découvrir le cadavre d’une jeune fille manifestement décédée depuis moins longtemps que le suggèrent les inscriptions sur la pierre.

Toussaint alertera le maire du village et lorsque L’Oiseau Bleu, très peu de temps après, repassera, une certaine émotion sera palpable et la danseuse du groupe, comme tétanisée, semblera vouloir dire quelque chose au photographe mais ne pourra pas, éloignée de ce dernier par ses compagnons de route…

Qui était cette jeune femme morte ? Quel rapport avec L’Oiseau Bleu ?
 

Par sylvestre, le 1 septembre 2010

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Notre avis sur SOUVENIRS DE TOUSSAINT #6 – L’oiseau bleu

C’est une bien bonne bande dessinée que ce sixième tome de Souvenirs de Toussaint, une aventure qui revoit le photographe ambulant évoluer hors la ville, dans un petit village de montagne où, comme c’est devenu une habitude (!), il va être à l’origine de la résurgence d’un secret bien gardé…

A l’image du dessin de la couverture, la plupart des planches sont assez sombres. La luminosité des hauts paysages rocheux pyrénéens y est pour quelque chose. La pluie aussi, qui s’invite dans la danse et met encore plus dans l’ambiance, non contente d’être à l’origine de la découverte du héros chemineau et donc de l’intrigue !

Le scénario est bien ficelé et les questions qu’on se pose au fur et à mesure de la lecture finissent par trouver leur explication. A part une, peut-être : celle qui nous fait nous demander ce qu’apporte le choix du scénariste d’avoir tant lié son héros au sujet de son enquête (là, vous comprendrez que je reste volontairement évasif). A part ajouter encore un peu plus de tristesse dans cette histoire qui déjà n’avait rien de trop gai… M’enfin…

Pas gaie, mais pas mal du tout. Un bon tome de Souvenirs de Toussaint que ce sixième, signé par Didier Convard au scénario, Joëlle Savey au dessin et Paul aux couleurs. A lire avec autant de plaisir que les autres albums !
 

Par Sylvestre, le 1 septembre 2010

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