SPAWN
Damnation

Spawn a vaincu ses ennemis : l’ Anti-Spawn et John Sansker, le chasseur de démons. Récupérant peu à peu de ses blessures, Spawn va affronter Jason Wynn, celui qui est la cause de la mort d’ Al Simmons et surtout, il va se débarasser du Violator !
Mais d’autres menaces se font sentir…

Par berthold, le 1 janvier 2001

Notre avis sur SPAWN #4 – Damnation

Spawn, la série à succès de Todd McFarlane, née en 1992, est parue en France pour la première fois chez Semic, où le titre sortait en fascicules dans les années 1990. 
Depuis, les éditions Delcourt ont repris le flambeau et sortent tous les deux mois la revue Les Chroniques de Spawn qui proposent les derniers épisodes parus. Et pour ceux qui n’ont pas pu les découvrir lorsqu’ils paraissaient chez Semic, l’éditeur propose ces recueils qui paraissent au moins deux fois par an.

Ce volume 4 reprend les épisodes Spawn #33 à 43. Presque 300 pages de lecturs où nous retrouvons Todd McFarlane et Greg Capullo, mais aussi Alan Moore pour le célèbre épisode #37 avec The freak, et l’arrivée du jeune Tony Daniel au dessin. Ce dernier a débuté sur X-Force en 1991 et depuis a repris les Teen Titans (voir les actuels numéros de DC Universe-Panini), va poursuivre avec Flash avant d’avoir en charge la destinée du Batman. Il a su adapter son style à la série et depuis, a su faire fructifier son talent.

Tiens, l’épisode avec the Freak écrit par Alan Moore, c’est mon préféré. Il y a un humour noir qui ressort dans ces pages, une noirceur que seul Alan Moore pouvait écrire. Je crois que depuis je n’ai jamais lu un épisode supérieur à celui-là. Sinon, c’est aussi l’apparition de Cy-Gor, un projet de super-soldat dont Jason Wynn est à l’origine. Curse, un autre ennemi du Spawn apparaît aussi dans un des épisodes. En même temps, nous suivons les deux policiers, Sam Burke et Twitch Williams, qui essayent de faire tomber leur supérieur, le chef Banks, et d’autres qui seraient liés à Billy Kincaid, le tueur d’enfant. Et ce, au risque de perdre leur travail. McFarlane prend aussi la peine de nous raconter les affres de la famille Fitzgerald avec Terry, mais surtout Wanda, Cyan et la grand-mère. 

C’est donc environ 300 pages de bonne lecture que propose Delcourt dans cette collection.  Et puis, la présentation et la qualité du produit sont au rendez-vous.

Ah, si vous vous demandez pourquoi le Spawn a cette tête, imaginez vous ce qui vous arriveriez si vous receviez un batarang en plein visage… 

Par BERTHOLD, le 1 mars 2008

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