SPECIAL BRANCH
Paris la noire

Pour ce cinquième volet de Special Branch, Roger Seiter et Hamo emmènent leurs héros de la série Special Branch: Charlotte et Robin à Paris, l’année de l’Exposition Universelle de Paris. Une bonne occasion de voir la Tour Eiffel à ses débuts et de voir qu’elle joue un rôle important dans cet épisode. 

L’intrigue conçue par Seiter est des plus réussies. C’est un bon récit policier avec ses faux-semblants, ses enquêtes, son suspense, de l’action et surtout l’arrivée d’un nouveau personnage qui, semble t’il, va jouer un rôle important par la suite ! Et c’est tant mieux. Car ce personnage a du potentiel pour devenir un "méchant récurrent", c’est ce qu’il fallait pour donner du fil à retordre à nos deux héros.
Le scénariste détaille minutieusement les évenements qui conduisent Charlotte et Robin à venir enquêter à Paris aux côtés de l’inspecteur Gourmont. Seiter rajoute aussi quelques anecdotes autour de la préparation de l’Expo Universelle comme, par exemple, l’équipée du Foudre géant d’Eugène Mercier.
Cette enquête est bien rythmée et apporte son lot de surprises et de rebondissements. Ce qui en fait un des meilleurs tomes de la série !

C’est avec plaisir que nous retrouvons le dessin d’Hamo qui se surpasse aves ses personnages et les décors de Paris en 1889. C’est de l’excellent ouvrage. Je regrette juste que le dessin du See Horse n’est pas plus d’impact visuel. 
Sinon, il n’y a rien à redire sur son travail, sa mise en scène apporte beaucoup au mouvement de l’enquête !

Paris La Noire est une très bonne lecture, un plaisir de retrouver les héros de Special Branch dans une nouvelle aventure où ils risquent leur vie.
Vivement la suite !

Par BERTHOLD, le 7 avril 2015

Special Branch est une série que j’apprécie pour ses enquêtes toujours intéressantes et la capacité des auteurs a bien nous imprégner de l’époque des faits.

Hélas, pour la première fois, je suis déçu par un des albums. Le scénario ne trouve, ici, jamais son rythme. L’intrigue est aussi moins ficelée et s’appuie sur des artifices qui sonnent faux. Cela manque de sens. La lecture n’en est que plus laborieuse. On s’ennuie ferme, ce qui est fort dommage alors que nous étions plongés dans l’Exposition Universelle de Paris. Cela aurait pu être spectaculaire.

Un loupé dans le parcours, donc. Nous espérons retrouver tout le talent des auteurs (car ils en ont beaucoup) dès le prochain volume.

Par Legoffe, le 25 juin 2015