SPERANZA
D'or et d'ivoire

Tanzanie. Un journaliste d’investigation enquêtant sur le braconnage meurt par balles. Sa collègue Iris Speranza est envoyée sur place pour tenter d’éclaircir ce qui semble clairement être un assassinat. Du trafic d’ivoire au trafic d’or, la jeune femme va remonter une filière complexe, et se mettre en danger !

Par v-degache, le 17 juin 2024

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Notre avis sur SPERANZA #1 – D’or et d’ivoire

Suite à la mort par balles du journaliste d’investigation Axel Schwartz, sa collègue Iris Speranza est envoyée en Tanzanie par le directeur du journal, afin de faire toute la lumière sur ce qui ressemble à un assassinat, et boucler l’enquête qu’il menait sur le braconnage.

On ne va pas se mentir, l’enquête risque d’être compliquée !

Direction Dar es Salam pour la jeune femme, pour un périple qui va s’avérer particulièrement mouvementé ! Elle va heureusement pouvoir compter, en arrivant au Parc national de Tarangire, sur le soutien d’Abedi Nyumbai, ranger ami d’Axel.

Le tome 1 de cette nouvelle série Speranza plonge le lecteur dans le troisième trafic le plus lucratif au monde, après la drogue et les armes, celui de l’ivoire, ainsi que dans les connexions avec le trafic d’or. Le scénario, assez classique, signé par le duo Corbeyran / Achille Braquelaire, qui a déjà officié sur les séries Imago mundi et Climax, intègre des thématiques parfaitement actuelles. En effet, l’approche du journalisme est ici collaborative, sur le modèle du Réseau international de journalisme d’investigation (GIJN) ou du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) à l’initiative du partage des documents des Panama Papers en 2016, et la sécurisation des informations est de mise !  Le tout est intégré aux enjeux de la mondialisation, les trafics illégaux n’y échappant évidemment pas, et la politique offensive de la Chine en Afrique, dans le cadre de sa Belt and Road Initiative, aussi croisée par notre intrépide Iris Speranza !

Tanzanie, durant la saison sèche

La dessinatrice marocaine Salaheddine Basti (Far cry) livre quant à elle un dessin réaliste honnête, aux arrière-plans parfois un peu dépouillés, que l’on préfèrerait un peu plus poussé…

Cette nouvelle série Speranza, lancée par Philéas, a le potentiel pour explorer de manière captivante les problématiques contemporaines du XXIème siècle, à travers le prisme du journalisme d’investigation, ici incarné par Iris.

A suivre !

Par V. DEGACHE, le 17 juin 2024

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