SPIDER-MAN : HORS SERIE
Jackpot
Lors d’un voyage en Floride, Spider-Man combat l’homme-Chose qui, lors d’un coup bien senti, va inoculer involontairement à notre héros un poison le transformant lentement en être végétal. Une seule solution: Rendre visite au Dr. Connors afin de se sortir de ce mauvais pas.
Alana Jobson, nom de code "Jackpot" est morte de façon tragique. Spider-Man se rend alors chez Sara Ehret, véritable détentrice de cette licence de super-héros et qui l’avait vendu sans état d’âmes à Alana, préférant se consacrer à sa vie de famille et refusant d’assumer la responsabilité de ses actes. Se sentant coupable et avec l’appui de son mari, Sara décide de réendosser le costume de Jackpot afin de nettoyer la rue des criminels mineurs. Sa rencontre avec le super vilain Boomerang signe le début des ennuis pour cette jeune mère de famille qui va en payer le prix fort. Mais qui est le véritable cerveau de l’affaire? Il faudra bien l’intervention de Red Richards pour y voir un peu plus clair.
Pendant ce temps, un "jeune" couple fête dignement son mariage comme si ils avaient 20 ans!
Par Matt, le 23 mai 2011
Notre avis sur SPIDER-MAN : HORS SERIE #34 – Jackpot
Suite à la nouvelle politique éditoriale de Panini visant à rattraper, sinon tenir la distance par rapport au rythme de parution américain (Si vous ne l’avez pas remarqué, vous êtes bien les seuls!), Spider-Man Hors Série est devenu un magazine un peu fourre-tout où l’on y colle tout ce qui ne peut plus se trouver dans Spider-Man. A ce titre, j’ai donc voulu me procurer les récits que nous aurions du voir dans les pages du magazine principal.
On ouvre avec un récit narrant la contamination de Peter lors d’un de ses combats contre l’Homme-Chose, contamination qui va conduire notre héros à prendre racine et à fleurir de partout et qui donne l’occasion au monte-en-l’air de réfléchir philosophiquement, une fois de plus, sur la place de sa tante May dans sa vie… L’intérêt de ce récit est très relatif pour moi, ainsi que la façon dont le dessinateur et le coloriste ont décidé d’oeuvrer. Je ne m’y attarderais donc pas…
Le deuxième récit est consacré à l’héroïne ou devrais-je dire aux héroïnes puisque l’identité concerne deux personnes: Celle qui ne voulait pas de la vie de super-héroïne et qui a vendu son accréditation à Alana Jobson qui, elle, était en quête de sensations fortes et voulait faire le bien, jusqu’a son décès tragique dans les pages du mensuel (il me semble, ça ne m’a pas marqué…).
Ma foi, je dois vous avouer une chose: Le personnage de Jackpot ne m’a jamais vraiment marqué, comme tout ce qui se passe dans les pages de Spider-Man depuis un bout de temps, la série cherchant son souffle depuis trop longtemps, sans arriver à se renouveler. Pourtant, le récit complet qui nous est présenté ne manque pas d’atouts pour intéresser le lecteur et remettant, au passage, au goût du jour toute une brochette de loosers (Boomerang, Le lapin blanc, Le tatou…) qu’on avait pas vus depuis longtemps. On suit donc les pérégrinations de Jackpot première du nom, qui décide finalement de mener quelques combats contre le menu fretin, se sentant coupable après la mort de sa doublure. On y découvre notamment la source de ses pouvoirs et la difficulté de mener de front ces combats avec une vie de famille bien remplie. La chute de l’histoire est un peu grosse, mais comme tout n’est pas bien qui finit bien, cela change un peu! Du côté du dessin cependant, circulez y’a rien à voir! C’est vraiment dommage qu’un scénario aussi bien ficelé soit aussi mal servi par un trait parfois grossier, et trop souvent dans l’erreur au niveau des proportions des personnages et de la perspective.
Enfin, on clôture ce numéro avec le voyage de noces des nouveaux amants terribles, j’ai nommé la délicieuse tante May et John Jameson. Si la présence d’un tel récit n’est pas fondamentale, il n’en reste pas moins divertissant et assez amusant, ce qui permet de terminer cette lecture sur une note assez positive, dans l’ensemble.
Par Matt, le 23 mai 2011
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