Spriggan
Volume 1

Yu Ominae peut apparaître comme un lycéen lambda, quoi que perturbateur dans l’âme, il travaille surtout, la plupart du temps, pour la fondation ARCAM comme agent de choc Spriggan. Cette fondation a pour but de protéger les divers vestiges ou autres artefacts venus d’anciennes civilisations aux technologies très avancées, afin d’empêcher d’autres puissances mondiales, comme les États Unis ou la Russie, de les contrôler pour leurs propres intérêts. C’est ainsi que Yu se retrouve à devoir récupérer « La flamme de Megiddo », une sorte d’orbe qui peut déclencher des forces destructrices…

Par fredgri, le 1 juillet 2024

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Notre avis sur Spriggan #1 – Volume 1

Spriggan est une série écrite par Hiroshi Takashige et illustrée par Ryōji Minagawa, publiée initialement dans Weekly Shōnen Sunday et Shōnen Sunday Zōkan, entre 1989 et 1996. L’idée est alors de mélanger l’archéologie sensationnaliste à la Indiana Jones/Lara Croft, avec du Cyberpunk et de proposer une formule qui permette d’animer une série pleine de rebondissements qui tourne autour d’un jeune agent lycéen aux capacités augmentées.
On est alors à la fin des années 80 et on sent bien les influences de cette période sur le ton à la fois enlevé et très dynamique des histoires, avec la petite touche de sentiment, voir même parfois d’ambiguïté romantique. Mais ce qui compte surtout c’est l’action, les méchants agents qui viennent se mettre au travers du chemin de Yu, le héros invincible, protecteur de toutes les jeunes filles qui se retrouvent mêlées aux divers récits.

Malgré tout, et c’est principalement du au dessin de Minagawa, ça n’a pas vraiment pris une ride, je trouve. Certes les physionomies de personnages font très 80’s, mais les décors sont extrêmement précis et finement exécutés, les scènes d’action sont impressionnantes et les scénarios fonctionnent très bien, avec ce qu’il faut de montée en tension, d’enjeux dramatiques. De plus, les auteurs n’y vont pas par quatre chemins, c’est violent et Yu prend cher à chaque fois.
En parallèle, le background archéologique, même s’il reste fantaisiste, enrobé dans une science pleine de froufrou, est captivant. On explore des cultures assez diversifiées, avec une utilisation de multiples références très bien dosée. C’est vraiment un plaisir de se laisser emporter dans ces intrigues.

Cette réédition, qui s’étalera sur 8 volumes, reprend donc l’intégralité de la série. De quoi passer de bons moments de lecture. Je vous conseille aussi la série animée Netflix, sortie en 2022, qui reprend les bases du manga.

Recommandé.

Par FredGri, le 1 juillet 2024

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