Stabat Mater

Aucun sentiment, aucune émotion, rien. Comme un handicap, le héros est totalement imperméable à toute émotion.
Dans un sens ce n’est peut être pas plus mal, car il est photographe pour la police, et il passe ses journée à photographier des morts. Avide fréquenteur de peep-shows, il termine un beau jour au fond d’une impasse, dans une ancienne épicerie désafectée, transformée en salle de strip-tease, ou il va y rencontrer l’amour fou.

Par aub, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur Stabat Mater

J’ai lu cette BD deux fois de suite pour être certain d’en avoir bien compris le sens. Une lecture quelque peu difficile car le sujet est assez éprouvant.
Eprouvant par la profondeur du sujet et par la manière dont il est traité. Nous devenons, nous aussi, des voyeurs, avides et même vicieux. La froideur des situations, la crasse et le côté malsain du milieu dans lequel se déroule l’histoire, nous rend vite très très mal à l’aise… et pourtant on continu la lecture, désirant savoir ou les auteurs vont nous mener, et comment ils vont nous y mener.
Le dessin et les couleurs de Beuzelin, sont eux aussi très froid. Les lumières utilisés, les regards, les attitudes mais aussi les textes, tout vraiment tout, nous emmène dans les bas fonds de la vie, là ou l’on ne souhaite jamais se rentre, mais pourtant là ou on aime quand même aller mater.
Voilà une BD qui m’aura vraiment touché par sa dureté et sa narration.
Ne passez pas à côté, ça en vaut la vraiment la peine.

Par AUB, le 29 mai 2005

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