STALINGRAD KHRONIKA
Première partie
Stalingrad, fin 1942.
Le commissaire Kazimir a une mission que le camarade Staline lui a confiée : il doit filmer les combats et montrer la gloire des soldats soviétiques. Il a choisi le réalisateur Yaroslav pour filmer ces scènes ainsi qu’Igor, un soldat qui connait la ville et un certain Simon qui, en réalité, est une vieille connaissance de Yaroslav. En effet, Simon vient de passer quelques années en rééducation dans un camp où il avait été envoyé suite à une dénonciation émanant de Yaroslav. Car Simon était aussi un réalisateur de film. Entre les deux hommes, la tension commence à monter. Et Kazimir se rendra vite compte que sa mission ne sera pas si facile que ça….
Par berthold, le 29 août 2011
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
9782800149707
Notre avis sur STALINGRAD KHRONIKA #1 – Première partie
Stalingrad Khronika est une bonne surprise. C’est un livre qui, je l’avoue, m’a plu dès que j’ai vu la couverture : Quatre ombres qui courent, enveloppées dans une nappe blanche devant des ruines: L’intrigue est déjà amorcée!
Et puis, j’ai ouvert l’album et dès les premières pages, d’entrée, le récit imaginé par Sylvain Ricard vous happe pour ne pas vous lâcher jusqu’à la fin de cette première partie.
Ricard nous présente les quatre principaux protagonistes de ce titre. Quatre hommes se retrouvant dans la bataille qui secoue la ville de Stalingrad, pour y tourner un film de propagande que Staline a expressément demandé. Les quatres personnages sont totalement différents, possédant leur propre caractère formant divers antagonismes entre eux. Car ces quatre hommes ne semblent pas avoir l’esprit d’équipe, de camaraderie qui lient les soldats en temps de guerre.
L’auteur nous montre une autre vision de la guerre. Il nous montre aussi les combats dans la ville entre soldats allemands et russes, mais il ne s’y attarde pas pour mieux se concentrer sur Simon, Yaroslav, Igor et le commissaire.
Le récit est fort prenant. La narration est très fluide et bien menée.
Le dessin a été confié à Bourgeron. D’entrée, vous êtes séduit par son trait, par le choix fait pour les personnages. Vous savez, son style me fait penser à du Will Eisner. Cela vient-il du fait de ne pas avoir de bordures aux cases, ou du fait de la mise en scène ou encore des personnages ? En attendant, c’est fort réussi et cela vaut vraiment le coup d’oeil. Son dessin est parfait, vivant, dynamique et accrocheur.
Avec Stalingrad Khronika, les deux auteurs nous entraînent au beau milieu de la bataille de Stalingrad en suivant ces quatre personnages dans une première partie fort réussie et dont nous attendons la suite avec impatience.
Une oeuvre à ne pas manquer donc !
Par BERTHOLD, le 29 août 2011
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