STRYKEFORCE
La dernière chance au dernier moment

L’équipe de Stryker donne du fil à retordre au gouvernement et au FBI. Il faut dire que cette bande de mercenaires ne fait pas dans la dentelle. Avec un arsenal redoutable et des pouvoirs surhumains, ils louent leurs services pour défendre des causes louables. Mais leurs agissements sont illégaux.
Ils interviennent pour sortir des otages dans la jungle en Amérique du Sud ou encore pour répondre à la détresse d’une mère dont le fils est retenu contre son gré dans une base militaire ultra sécurisée. Mais Stryker et son équipe ne vont pas être au bout de leurs surprises.

Par eric, le 1 janvier 2001

Publicité

Notre avis sur STRYKEFORCE #1 – La dernière chance au dernier moment

Ce premier tome des aventures de Strykeforce est très dense et se dévore littéralement. Le scénario est riche en action et rebondissements. Cette série est parue tout d’abord au USA sous le nom de Codename : Strykeforce, et marque chez Bamboo le retour en force de l’éditeur Top Cow. Elle nous replonge dans le passé avec l’arrivée du label Image dans nos frontières avec une série comme Cyberforce, qui décrivait le quotidien d’un équipe de super-héros cybernétiques. Au sein de cette équipe on trouvait un certain Stryker, personnage ô combien charismatique avec ses trois bras. C’est un peu le genre de personnage à la Wolverine, qui donne l’impression de ne rien avoir dans le cerveau et qui pourtant est toujours debout à la fin. Strykeforce ne déroge pas à cette règle. On attend de voir le héros pris en défaut et pourtant il n’en est rien et reste étonnamment maître de la situation.

Pour revenir à l’histoire, elle est très riche dans la mesure où, sous couvert d’un rythme débridé et d’héroïnes lascives, les auteurs laissent une part relativement importante à l’espionnage avec un des membres de Strykeforce qui agit en douce pour le gouvernement. Strykeforce nous replonge dans une époque où la mode était aux héros cybernétiques avec de gros flingues, une époque qui a failli disparaître mais qui revient avec une telle série.  Avec un style qui se rapproche de celui d’un Silvestri, auteur de Cyberforce comme par hasard, on se prend à espérer recroiser   Ballistic, Ripclaw, Heatwave et d’autres.  Mais au final, pour ceux qui connaissent la série Cyberforce, on a l’impression de retouver nos repères. Pours les autres, vous aurez un savoureux cocktail d’action et d’explosions servi avec un dessin lisse et efficace avec des effets de lumières étonnants. Et si vous prêtez bien attention au titre, on entend presque le générique de l’Agence tout risque en tournant les pages. Décidément, un vrai concentré de nostalgie cette série. Espérons que ce premier tome ne restera pas sans suite.

Par Eric, le 3 juin 2007

Publicité