STUMPTOWN
Disparue
(Stumptown vol.1 1 à 4)
Dex Parios a des dettes de jeu, elle est donc forcée de marchander avec la proprio du casino qui lui demande de rechercher pour elle sa petite fille qui a disparu récemment ! Mais Dex a beau avoir des dettes elle reste néanmoins une excellente détective. La voilà donc lancée sur les traces de la jeune fille, même si cette affaire s’avère plus difficile que prévu…
Par fredgri, le 20 décembre 2012
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
-
Éditeur :
-
Genre s :
-
Sortie :
-
ISBN :
9782756032887
Notre avis sur STUMPTOWN #1 – Disparue
Je ne sais pas pour vous, mais j’aime les bons polars, même ceux qui comme celui là passent par une intrigue à la trame très convenue. Car il y a une ambiance qui fonctionne presque d’elle même, il y a ces personnages au caractère bien trempé, il y a cette indicible force qui fait que les évènements s’enchaînent, que les corps se succèdent et que le détective fait logiquement tomber les pièces de domino qui constituent l’intrigue !
Dans ce premier volume de Stumptown, Rucka use donc des habituelles recettes du genre. C’est très efficace, la lecture est très fluide et franchement on passe un très bon moment en suivant Dex. Alors évidemment c’est des plus classiques, le scénariste rend ici une copie qui ressemble comme deux gouttes d’eau à ce qu’on peut trouver dans un bon Série Noire ou dans je ne sais quel épisode d’une série télé. Mais tout de même, c’est vite oublier que Rucka connait très bien son boulot. Certes son héroïne ressemble à s’y méprendre à toutes les femmes fortes que décrit Rucka dans pratiquement chacune de ses histoire, mais ce qui demeure intéressant c’est le background qu’il a su lui concocter, cette matière qui traine derrière Dex comme des casseroles bien cabossées. En très peu de cases il arrive à la rendre intéressante avec un sens de la caractérisation particulièrement efficace.
Bon, en parallèle, c’est vrai que ça manque sérieusement d’originalité, qu’il reste vite cette impression de "déjà vu" qui peut en refroidir plus d’un. Malgré tout, c’est justement ce que j’ai bien aimé, de la même façon qu’il est toujours agréable de lire et relire un bon Chandler. Cela fonctionne tout de suite, c’est parfait, même si ça mériterait plus de surprise !
Puis il y a tout de même ce graphisme qui rappelle celui de Lark, qui renvoie donc à l’excellent run de Ruca sur Gotham Night… Y a pire comme référence !
Un premier album que je vous conseille donc très vivement.
Par FredGri, le 20 décembre 2012