SUPERMAN
Sacrifice

Superman trouve refuge dans sa nouvelle Forteresse de Solitude, quelque part en Equateur.
Il a du sang sur les mains et ne comprend pas vraiment ce qui vient de lui arriver. Qui de Darseid, Ruins ou Brainiac a-t-il attaqué ?
A moins qu’il ne s’agisse du sang d’un… ami ?
Et pourquoi les autres membres de la J.L.A. sont-ils à ses trousses ?

Par berthold, le 1 janvier 2001

2 avis sur SUPERMAN #15 – Sacrifice

Ce numéro présente une histoire complète : l’arc Sacrifice. 
L’histoire fait suite au numéro 6 de Batman et Superman : le projet OMAC 1/2. 
Le récit est fort passionnant et doté d’un suspense insoutenable. 
On retrouve un Superman victime de manipulations, un Superman plus fragile.
Plusieurs dessinateurs se succèdent dans ces pages, mais cela ne gâche en rien la lecture : tous se révèlent à la hauteur du projet.  Et puis, quel plaisir de voir John Byrne oeuvrer au dessin sur Action Comics 829. John Byrne est une de ces légendes du comics, souvenez-vous de sa prestation sur les X-men avec Claremont. Il est toujours à la hauteur. 
Je ne vais pas vous dévoiler la fin. C’est une grosse surprise qui vous attend et vous resterez ébahis devant les trois dernières cases.
Sachez que les conséquences de ces actes vont se répercuter dans le Batman et Superman 7 : le projet OMAC 2/2 disponible ce mois-ci.
Je ne cache pas mon plaisir à lire ce titre. C’est vraiment bon. 
Ces épisodes sont un prélude à Infinite Crisis.

Par BERTHOLD, le 13 septembre 2006

Alors oui, cet arc "Sacrifice" est important, important car, tout d’abord, il introduit le principe que les héros les plus puissants peuvent à la fois être manipulés et donc mettre en danger leurs proches, leurs collègues et plus globalement la Terre entière ! Grant Morrison avait déja abordé ce problème lors de son run sur la JLA, mais là les implications sont plus violentes et plus dramatiques. Tout est dans la droite continuité de ce qui va aboutir à Infinite Crisis, un évènement qui est sensé remodeler l’univers DC en entier ! DC a décidé de mettre les bouchées doubles et du coup on ne fait pas dans la dentelle !
C’est peut-être le gros problème avec ce genre de projet, c’est pas super subtil ! Certes tout est accés sur les psychologies mais les ficelles sont énormes et du coup on gagne en efficacité au dépend de la finesse.
J’avais lu les mini-séries, les one-shot, tout ce qui pouvait toucher à Infinite Crisis, sauf cet arc et du coup c’est vrai que sa lecture est importante pour mieux appréhender tout ce qui va suivre !
Le gros hic c’est les dessins, à part les prestations de Rags Morales et de un ou deux autres le reste ne vole pas très haut, même le papy Byrne n’arrive pas à exprimer son style pour faire en sorte de dépasser l’encrage lourd et envahissant d’un Nelson décidemment peu inspiré !
Il en ressort un magazine assez cohérent sur le plan scénaristique mais vite indigeste sur le plan graphique.

Par FredGri, le 7 octobre 2006

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