SUPERMAN
Lex Luthor

Depuis le début Lex Luthor ne supporte pas ce Superman qui fait rêver les habitants de Metropolis !
Ce que peu de gens savent c’est qu’au font il est convaincu qu’il faut se prémunir contre ce héros, non pas parce qu’il est justement un héros mais parce qu’il est avant tout un extra terrestre super puissant et, sait-on jamais, il pourrait très bien décider un jour d’adopter un autre comportement, plus agressif, plus dictatorial et que ce jour là on ne pourra rien faire pour le stopper. Lex Luthor s’est donc lancé dans sa croisade pour mettre, à tout prix des batons dans les roues de ce kryptoniens génant…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SUPERMAN # – Lex Luthor

Je suis assez mitigé en fait ! Je ne sais pas vraiment quoi penser de cet album. Tout d’abord le scénario est très fin, très lent et surtout il permet de présenter tout ces personnages sous un angle inédit. Mais c’est aussi tellement contradictoire avec l’univers DC de base, je veux dire par là que nombre de fois Luthor a expliqué ses motivations au sujet de Superman, que c’est avant tout une guerre de pouvoir, que Lex Luthor veut être le maître de sa ville et que l’intrusion de ce "dieu" le gène parce qu’il dévie l’admiration des métropolitiens, parce qu’il est meilleur que lui… Et là soudain, nous découvrons un Luthor sympa avec ses employés, avenant, voulant préserver les humains et moins centré sur sa petite personne, c’est déconcertant !
L’autre aspect qui me fait rester en retrait c’est le graphisme. Alors, oui, Bermejo est vraiment excellent, oui Stewart applique une gamme de couleur époustoufflante, mais tout est très sombre, surchargé et complètement figé. De plus, on a vraiment le sentiment que bermejo s’est éclaté à rajouter encore et encore des plis sur tout les vêtements, alourdissant le résultat. On a l’impression d’évoluer dans un éternel nuage de suie.
Mais, ne vous y trompez pas, la lecture de cet album est vraiment très agréable, très prenante, d’autant que Azzarello a imposé un rythme assez nonchalant à tout ça, qui fait que nous entrons bien dans le scénario et que même les images prennent une dimension irréelle.

Par FredGri, le 29 mai 2008

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