Supermarket
Pella Suzuki est une jeune fille qui grandit dans une famille sans véritable problème, un peu fade certes mais finalement elle s’est faite à la situation. Ils vivent dans un quartier huppé, protégé du monde extérieur par une barricade avec vigiles. C’est un univers d’argent, entouré de magasins, de complexes commerciaux… Puis un jour, en rentrant chez elle, Pella découvre ses parents tués et son compte banquaire définitivement inaxessible. Elle va devoir fuir et tenter de comprendre la situation, mais elle est loin d’être au bout de ses surprises…
Par fredgri, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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ISBN :
9781600100093
Notre avis sur Supermarket
Bon, c’est vrai j’aime beaucoup le travail de Brian Wood, son écriture, cette façon de parler de ses personnages, oui oui j’accroche bien à tout ça. Ici on retrouve tout ça, malgré tout il ne va pas trop au bout de son idée, car après quelques pages de "présentation", au moment ou on bascule vraiment dans le creux de l’action, tout se vide assez rapidement de cette substance, du concept qui semblait vouloir porter de très bonnes idées, pour ne devenir qu’une banale histoire de course poursuite. Wood met néanmoins en scène une jeune fille et il écrit réellement très bien les jeune héros, ce qui fait que les désarrois de Pella font mouche, on y croit, l’écriture de ce personnage est très fine, pas de soucis on se retrouve dans du Wood à 100 %, mais…
Quand je referme cet album je me rend compte que c’est à la fois pas très creusé mais qu’en plus la fin fait un peu baclée, comme si finalement tout ça n’avait été qu’un vague prétexte. L’univers ultra mercantile, noyé dans l’argent n’est pas très développé, c’est très succint et finalement cela perd vite de son intérêt.
Tout du moins si on ne prétait pas plus attention que ça au graphisme de Donaldson. Car, vous l’aurez bien compris, le véritable plus de Supermarket, ce qui fait qu’il vous faudra acheter cet album, c’est pour les dessins pop et les couleurs flashy, rose bonbon. L’artiste explose dans chaque planche, il joue avec les cases, avec les textures, c’est très dynamique, très enlevé et finalement on se dit que Supermaket a certainement écrit uniquement pour que Kristian Donaldson puisse s’éclater… On avait déjà croisé ce dessinateur dans DMZ et le retrouver ici dans un tout autre contexte est un plaisir incroyable.
Très recommandé !
Par FredGri, le 22 novembre 2008