SUR LA POINTE DES PIEDS
A la rencontre de l'hiver
Après le divorce de ses parents, Lin Xiaolu a déménagé avec sa mère à Chengdu et elle est entrée au lycée artistique où elle ne brille pas vraiment. Passionnée de mangas, la jeune fille préfère largement le dessin aux mathématiques ou au chinois : ses professeurs sont toujours exaspérés de la voir dessiner sur ses cahiers au lieu d’écouter les leçons !
Un jour, Lin Xiaolu a vu un garçon en train peindre une fresque sur un mur. Cette image la marquera et elle fera tout pour le retrouver : elle le suivra partout, apprendra qu’il s’appelle Hàn Chè, découvrira où il habite et où il a ses habitudes…
Un jour, elle dépannera le gérant de la boutique de maquettes où Hàn Chè est un client régulier en lui prêtant son vélo et en gardant le petit magasin pendant un long moment. Hu Xu, le commerçant, lui en sera très reconnaissant et l’invitera à passer plus souvent…
Par sylvestre, le 13 juin 2016
Notre avis sur SUR LA POINTE DES PIEDS #1 – A la rencontre de l’hiver
Voici le tome 1 de cette série manhua Sur la pointe des pieds, un tome 1 sur 6 dont le titre joue sur les mots puisque l’on apprendra lors de la lecture que Hàn Chè, le nom du garçon après lequel Lin Xiaolu court, peut signifier aussi "Hiver". Le dessin de la couverture est relativement trompeur : ces deux girafes qu’on y voit n’apparaissent pas dans l’histoire (on les voit une fois, sur une page titre au début du chapitre 5)… Elles font cependant écho au bestiaire de l’imaginaire de Lin Xiaolu qui nous est présentée comme assez introvertie.
L’histoire vaut ce qu’elle vaut. Elle est adaptée d’un roman du scénariste JiDi. C’est une fiction adolescente où pointe la recherche de l’amitié, voire de l’amour. Et où l’art du dessin semble avoir une grande place : c’est la passion de l’héroïne, et c’est un des points communs qu’on lui découvre avec Hàn Chè. A ce stade du tome 1, les choses se mettent en place, on découvre les personnages, mais tout est amené assez lentement et on ne sait pas encore comment les choses vont évoluer ; au niveau du scénario, mais aussi au niveau du rythme.
Les couleurs, réalisées à l’informatique, ressortent assez fades, c’est dommage. Cela dit, elles collent avec le style, entre quotidien réaliste et onirisme de l’imaginaire de Lin Xiaolu. On aime ou on n’aime pas, mais rien n’est rebutant au point de s’arrêter avant la fin [bon point !] où ce n’est pas un cliffhanger de folie qui invite à attendre la suite.
Par Sylvestre, le 13 juin 2016
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