SURVIVAL
Aparecida prison

Au Brésil, la prison la plus violente s’appelle « Aparecida Prison », on y enferme les criminels les plus dangereux du pays. Les matons tentent de faire face à une violence continue entre les bandes rivales. Peu de solutions existent pour arriver à maintenir un semblant de loi, si ce n’est celles des gangs qui s’y affrontent.
Les membres d’une commission humanitaire venue enquêter sur les conditions de détention des prévenus se retrouvent pris au piège lors d’une émeute.

Par aub, le 19 octobre 2024

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Notre avis sur SURVIVAL #2 – Aparecida prison

La nouvelle série concept, signée par Christophe BEC avait débuté en septembre dernier avec SURVIVAL Warm Springs. Tout juste un mois après, c’est déjà un second tome qui sort, totalement indépendant du premier et des suivants. Seul point commun : à chaque fois, nous aurons une histoire de survie dans une situation extrême.

Ce deuxième album est encore plus intense que le premier. L’enfermement dans la prison d’Aparecida nous donne des frissons dans le dos. D’un gang à l’autre, impossible de savoir dans lequel on « serait le mieux ». En tout cas, appartenir à un gang permet protection et donne un semblant d’appartenance, au moins au gang, car dans la prison, on appartient plus à la mort qu’à autre chose.

A nouveau, Christophe BEC nous offre une histoire très rythmée ou l’on ne s’ennuie pas une seconde. Les quelques 62 pages de l’album se dévorent d’une traite.

Petite particularité de cet album c’est qu’il a été réalisé par deux dessinateurs qui se sont partagés le travail, chacun prenant une partie de l’album. Il faut vraiment s’arrêter au changement de dessinateur pour arriver à voir une différence tellement le travail est quasi identique. L’ensemble est très dynamique et les scènes de bagarre qui jalonnent l’album sont toutes plus violentes les unes que les autres.

Une BD à ne pas laisser entre toutes les mains, car la violence y est extrême et peut y être gênante, tellement elle reflète bien la réalité de ces prisons ou les détenus savent qu’ils n’en ressortiront jamais.

Hâte de découvrir les autres histoires !

Par AUB, le 19 octobre 2024

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