SURVIVANTE (LA)
L'intégrale

Aude faisait de la plongée sous-marine lorsque l’événement atomique s’est produit. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, la vie sur Terre s’est arrêtée : tous les êtres humains sont morts calcinés, réduits à l’état de poussière, et, après être remontée à la surface et avoir cherché en vain une trace de vie, Aude a dû se rendre à l’évidence : elle était la seule survivante ! Rejoignant Paris qui s’offrait déserte à elle et elle seule, Aude allait devoir s’adapter à une nouvelle vie où les seuls contacts sociaux qu’elle allait avoir se feraient avec des cyborgs, ces machines que les humains avaient réussi à développer afin qu’ils leur servent de robots domestiques. Mais combien de temps Aude allait-elle supporter cette vie sans âme ?
 

Par sylvestre, le 8 mars 2011

Notre avis sur SURVIVANTE (LA) # – L’intégrale

 
La survivante est une série de science-fiction à caractère pornographique que les lecteurs ont découverte entre 1985 et 1991, période au cours de laquelle les quatre tomes qui la composent ont été publiés. C’est aux éditions Albin Michel que cette œuvre de Paul Gillon est parue initialement en albums et qu’une première version intégrale a suivi, en 1995. En 2011, plus de quinze ans après, c’est au catalogue des éditions Drugstore que renaît cette bande dessinée sous la forme d’une nouvelle intégrale, sous les couleurs cette fois d’une couverture plus moderne mais au design forcément gardé très "eighties".

Pas de cahier supplémentaire, et juste une page intercalaire entre chaque épisode : c’est à l’essentiel que va cet ouvrage, nous faisant (re)plonger avec Aude dans cette dramatique aventure qui va la laisser seule (?) dans un monde aussi triste finalement qu’il aurait pu être joyeux ou ludique ; comme une fête foraine figée que l’on parcourt plein d’étoiles dans les yeux avant de se rendre à l’évidence…

On retrouve ainsi après toutes ces années les atouts et les faiblesses de cette BD : un bon dessin aux couleurs surannées, des séquences érotiques et pornographiques mettant en exergue le contraste entre la chair de l’humain et le métal des robots, un scénario simpliste dopé à l’utopie mais dans lequel on glisse avec plaisir ou fatalité, c’est selon… On retrouve en effet surtout une bande dessinée qui a marqué son temps et part aujourd’hui pour faire vibrer de nouvelles générations de lecteurs.
 

Par Sylvestre, le 30 mars 2011

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