SWINGING LONDON
Dead end Street

Un grand nom de la musique rock des années 65/70 s’éteint. Il s’agit de Jasper Brown.
Sa mort tragique bouleverse le monde musical et les questions autour de cette disparition vont bon train. Surtout qu’il semble laisser une lettre d’adieu, signe d’une mort annoncée.
Les apparences sont trompeuses et les preuves d’une implication du leader du groupe Queen Bees dans des affaires de mœurs peu recommandables, font le départ d’une enquête qui promet des révélations explosives.
Alors, qui a tué Brown et pourquoi ? A moins qu’il ne se soit suicidé…

Par MARIE, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur SWINGING LONDON #1 – Dead end Street

Comme à son habitude, De Metter peint !
Depuis le « Curé », initialement paru en deux tomes aux éditions Triskel et annoncés en réédition sous forme d’intégrale chez Soleil, cet auteur n’a pas cessé de faire parler son talent graphique. L’artiste est talentueux et il met littéralement en scène la bande dessinée. La couleur est un point fort pour l’auteur qui utilise souvent la technique de la couleur directe. Dans cet l’album, l’effet est un peu modifié. L’encrage prend une place prépondérante. Il modèle, il ouvre l’espace ou au contraire ferme les visages et détermine l’ambiance. Tout ça ressemble à une sorte de chorégraphie et ça tombe bien car le sujet donne en plein dans la musique. La musique est celle des années pop et le scénariste n’a d’ailleurs pas oublié de faire un clin d’œil au « Marquee », célèbre salle de Londres qui vit le début des Beatles et des Rollings Stones. C’est un parfum de légende qui sillonne les pages. D’ailleurs, De Metter tire au couteau un Mick Jagger en pleine forme et un John Lennon bien vivant.
Certains slogans chauds aux cœurs des jeunes de ces années là tels que « Make love, no war. » fleurissent sur les banderoles tout aussi typiques avec leurs fleurs et leurs cœurs roses, jaunes et mauves.. très tendances.
L’histoire est forte. C’est prenant et l’intrigue très bien amenée. Le sujet est sordide, le rythme narratif est parfait et cet album a été pour moi un très agréable moment de lecture. J’espère voir parmi les futurs personnages, une Marianne Faithfull dans les bras de son amoureux de ces années là – j’ai nommé Mick Jagger – ou une sublime Janis Joplin car il n’est pas d’années rock sans ces cordes là.
Outres les vocales, De Metter n’a pas omis un gros plan sur Jimmy Hendrix et rien qu’en voyant son regard, on entend la corde, électrique cette fois ci, qui pleure comme lui seul savait le faire au point de figurer le bruit des bombes qui tombent sur le Vietnam dans son célèbre Hymne. Je m’égare un peu.. grâce à cette bd qui réussit autant à plaire aux amateurs de grandes histoires qu’aux esthètes et aux nostalgiques des années guitare.
Quel talent !
Merci pour la bande son et les couleurs chaleureuses et enveloppantes.
Album à ne pas louper .

Par MARIE, le 28 septembre 2004

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