SYLVAIN ET SYLVETTE
Tranches de gags !

L’un est un dessin qui occupe toute une page, se suffisant à lui-même pour être un gag. Les autres sont racontés sur des planches tout ce qu’il y a de classique. Bérik et Belom continuent de mettre leur touche à l’univers de cette série, passant d’un travail de co-auteur à un travail d’auteur seul, au scénario ou au dessin, dans la tradition de reprise qu’avait suivie avant eux Jean-Louis Pesch à la suite de Cuvillier, le créateur.

Une biographie des deux auteurs est proposée en fin d’ouvrage où la lumière est (re)faite sur les identités que cachent leurs pseudonymes. C’est que la famille Bergèse est bien représentée, puisque les couleurs aussi sont signées d’un membre de cette famille !

Cet exercice de réalisation de gags est donc une nouvelle occasion pour eux de faire vivre les héros de la série tout en racontant des situations qui n’auraient peut-être pas leur place dans des récits d’albums complets. En passant, bravo pour l’idée de la page 47 où Sylvain s’adonne à la poésie, voyant ses phrases terminées par des mots composés de manière originale !

Dans la lignée des albums précédents, ce tome 52 propose aux jeunes lecteurs fidèles ce qu’ils aiment trouver dans Sylvain et Sylvette : du rire et de belles histoires dans le contexte protecteur d’un monde où la générosité l’emporte sur tout !
 

Par Sylvestre, le 2 mai 2008