SYNDROME DE CAÏN (LE)
Projet Cold Fusion
Ce jour-là, des terroristes sont venus saboter le laboratoire de la SLAC où des chercheurs travaillaient sur le projet "Cold Fusion", un projet testant les possibilités d’une énergie nouvelle révolutionnaire. Qui pouvait donc être contre ce genre d’avancée technologique promettant des ressources illimitées ? Plusieurs entités, en tout cas, et parmi elles un groupe religieux aux ambitions bien insondables.
Une photo illustrant un article de journal relatant le sabotage attira l’attention de Myriam, la fille de Victor Granger. Dessus apparaissait une personne ressemblant trait pour trait à un certain Andrea Balgani qui avait sauvé la vie de Victor Granger des années auparavant, le 10 juin 1944, lors de la tuerie d’Oradour sur Glane.
Victor n’avait cessé, depuis, de rechercher son sauveur, employant des détectives comme ce Pakazian qu’il a pris à son service tout récemment. Car une chose impensable faisait naître le doute de plus en plus : cet Andrea Balgani, ne pourrait-il pas être ce qu’il conviendrait d’appeler un nomade temporel ? Il aurait été vu à plusieurs époques et traverserait ainsi le temps sans altération physique !!!
Quels pouvaient donc être les liens entre cet homme mystérieux et les intérêts suscités par ce fameux projet "Cold Fusion" ? Et Balgani ne pourrait-il pas être ce Caïn condamné par Dieu à l’éternité pour le meurtre de son frère Abel ?
Par sylvestre, le 1 janvier 2001
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2849467073
Notre avis sur SYNDROME DE CAÏN (LE) #1 – Projet Cold Fusion
D’entrée, c’est par un prologue terriblement bien orchestré – au niveau du découpage comme au niveau du dessin et des couleurs – que le lecteur est happé par l’histoire. Plantant son décor dans une situation qui a réellement existé (le massacre d’Oradour sur Glane), le scénariste Nicolas Tackian nous promet dès les premières cases que son récit va se dérouler de nos jours tout en s’appuyant sur un passé documenté, voire même sur la notion de voyage dans le temps.
Ce tome 1 du Syndrôme de Caïn passe effectivement dès sa seconde séquence à un monde très moderne, où la technologie est à la pointe pouvant servir les "bons" comme ceux qui seraient mus par des intentions beaucoup moins louables…
Un peu complexe dans son déroulement (cela est dû aux nombreuses personnes qui nous sont présentées ou dont le nom nous est confié), ce début de série propose néanmoins de nombreux repères avant sa dernière planche. On y trouve aussi différents éléments qui visent à entretenir le mystère du scénario, comme par exemple ce signe dessiné sur un bout de papier par Mc Gowen juste avant sa mort horrible et que l’on retrouve mine de rien sur un panneau publicitaire visible dans la toute dernière vignette : indice ou fausse piste ?
Le dessin de Red (alias Andrea Mutti) est de très bonne qualité, surtout que l’on sait que cet infatigable italien est, ces derniers temps, prolifique comme peu d’autres. Ses personnages sont beaux même si on pourrait lui reprocher de faire se ressembler certains porteurs de barbes et ses paysages tout comme ses bâtiments sont magnifiques. Son trait réaliste donne en tout cas tout son sérieux à l’intrigue qui semblerait vouloir rivaliser avec les œuvres à tendance ésotérique à grand succès que l’on a pu (re)découvrir récemment dans la littérature ou au cinéma.
Le Syndrôme de Caïn est à n’en pas douter un titre qui place haut la barre de ce genre de BD en ce début d’année 2007. Le virus de la curiosité s’installera forcément dans votre cerveau après cette lecture, vous contraignant comme moi à vouloir découvrir la suite à tout prix. Espérons donc qu’elle sera d’aussi bonne facture !
Par Sylvestre, le 5 janvier 2007
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