TAHYA EL-DJAZAÏR
Du sang sur les mains

1954, Paul, un ancien du maquis, prend ses nouvelles fonctions d’instituteur près d’Alger. Accueilli par ses anciens camarades de l’époque, et après avoir retrouvé son ami Nasser, entre très vite dans le vif du sujet. La tension entre les hommes est palpable, les événements ne sont pas loin, il se dit même que ses amis pratiquent la torture et le viol dans leur QG, la villa Sésini. Paul, tiraillé entre son amour naissant pour Asia et l’amitié qu’il eue avec les anciens de la résistance, comprendra qu’au milieu, un peuple commence à se battre pour son indépendance.

 

Par MARIE, le 27 mai 2010

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Notre avis sur TAHYA EL-DJAZAÏR #1 – Du sang sur les mains

Cet excellent premier volume traitant de la guerre d’Algérie et de ses méthodes, confirme le talent de scénariste de Laurent Galandon qui en profite pour placer des répliques célèbres du cinéma, clin d’œil à son autre passion. 
Le dialogue offre une récréation bénéfique en contraste avec l’ambiance tendue annonciatrice des « événements ». Le décor est posé, la narration est fluide, on est à deux doigts d’entendre les protagonistes scander Tahya El-Djazaïr (vive l’Algérie.) .
Le dessin de A. Dan, au trait lâché, porte bien le récit prometteur, laissant présager de la description douloureuse d’un des plus connus des centres d’interrogatoire et de torture de l’armée française à Alger. Pour traiter de la guerre d’Algérie, Galandon cherche un angle différent de celui qu’a pu prendre Jacques Ferrandez notamment. 

C’est chose assez réussie. A découvrir !

 

Par MARIE, le 27 mai 2010

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