TAIGA ROUGE
Première partie

À l’occasion des vingt ans de la collection « Aire Libre », Dupuis nous propose une édition à tirage limité de cet album, en même temps que paraît la version « classique ». Au menu, une couverture avec jaquette (reprenant la même illustration que celle de la couverture cartonnée), un commentaire de l’auteur et des dessins inédits en fin d’album.
 

Par legoffe, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur TAIGA ROUGE #1 bis – Première partie

J’ai été littéralement transporté dans l’immensité des steppes grâce au talent de narrateur de Malherbe et aux dessins extrêmement vivants de Perriot. Pour un premier album, ils frappent fort. L’aventure est passionnante. Elle nous plonge dans une époque troublée, où l’être humain montre toute sa beauté et, malheureusement, aussi toute sa monstruosité.

La lutte entre les Blancs et les Rouges est racontée avec intensité, dans un récit sombre, envoûtant, mystérieux. Le côté mystique prend d’ailleurs, peut-être, un peu trop le pas sur l’aventure sur la fin du livre. Mais il n’empêche que l’on a vraiment envie de connaître l’épilogue de ce périple dans lequel s’est lancé le médecin russe victime des purges soviétiques.

Cette édition spéciale, tirée à 3000 exemplaires, est à conseiller car elle enrichit ce très beau récit d’une page de commentaires du scénariste et d’une quinzaine de pages emplies de dessins inédits de Perriot. Planches et crayonnés en noir et blanc se succèdent avec une réelle magie. Un petit plus, pas vraiment indispensable, mais qui a le mérite de prolonger le voyage aux côtés de Ferdynand d’Ossedowski. Et rien que cela vaut la peine de se tourner vers l’édition bis de Taïga Rouge.

Par Legoffe, le 12 août 2008

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