TANÂTOS
Menace sur Paris

Tanâtos s’est emparé d’Appolyon-7 en coulant le Lusitania. Parmi les rares survivants, le génie du mal a sauvé Mélanie. Quant à Victor qui a aussi survécu, il est rentré à Paris. Mais comme il croit que Mélanie est morte, il s’est mis à boire et la dépression le gagne. Pour lui, plus rien ne le retient à la vie.
Mais Tanâtos ne peut encore utiliser sa bombe malgré la possession d’Appolyon-7. Il lui manque encore l’énergie nécessaire pour la faire marcher. Mais qu’importe, il trouvera la solution pour son plan. De plus, comme il sait que ses ennemis sont aussi hors d’état de nuire, il peut se lancer dans son plan "apocalyptique"…

 

Par berthold, le 3 février 2011

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2 avis sur TANÂTOS #4 – Menace sur Paris

Impressionnant ce tome 4 de la série Tanâtos !
Impressionnante aussi la direction qu’a prise la série. Là, nous sommes de plus en plus proche de l’uchronie.

Didier Convard et Jean-Yves Delitte nous surprennent donc avec ce nouveau tome. Déjà, les auteurs ne respectent pas vraiment les codes classiques de ce genre de récit. Ceux que nous pensions être les héros connaissent un triste sort : Mélanie est la prisonnière de Tanâtos qui a aussi des vues sur elle. Mais là où le lecteur risque d’être dérouté c’est par le sort funeste qui attend le détective Louis Victor.
Mais, ce ne sont pas les seules surprises qui attendent le lecteur. Didier Convard serait-il aussi un scénariste diabolique, à l’instar de son personnage ? L’auteur a su s’approprier les codes du feuilleton pour mieux nous tenir en haleine jusqu’au final époustouflant, apocalyptique de ce tome. Il va falloir que vous le lisiez jusqu’au bout pour découvrir quel est le plan de Tanâtos et si celui-ci fonctionnera. A moins que…Mais n’en disons pas plus !

Quant à son comparse, Jean-Yves Delitte, auteur aussi diabolique que Didier Convard en son genre, il illustre ici des pages d’une grande beauté et d’une grande puissance graphique comme le vol du Fantôme, ou encore les dernières pages du livre qui vous surprendront à plus d’un titre !

Tanâtos, le nouveau grand génie du Mal ? En attendant de le savoir, continuez donc de le combattre en lisant ses aventures !

 

Par BERTHOLD, le 3 février 2011

Convard se dispense des codes habituels du genre pour surprendre plus d’une fois le lecteur sur le déroulement du scénario. Le Mal semble plus fort que jamais et il déroule l’Enfer à une époque (la Première Guerre Mondiale) où le pire semblait déjà connu. Mais nous glissons dans une uchronie totale, qui va de plus en plus à l’encontre de l’Histoire officielle. De quoi nous ouvrir l’appétit sur la suite de la série même si on regrettera un peu que le récit ne soit pas plus complexe ici. J’avoue aimer les aventures qui entretiennent suspense et surprises au bout de chaque page. Ce n’est pas systématiquement le cas ici et tout semble aller presque trop vite jusqu’au “spectacle” final.

Côté dessin, nous sommes toujours époustouflés par le travail de Delitte, qui allie esthétique et précision alors qu’il mène pourtant plusieurs séries de front. Bravo !

Par Legoffe, le 11 mars 2011

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