Tanka
Au Xème siècle, au Japon, vécut la pricesse Shikibo. Elle fut une grande poètesse, mais on ne sut rien d’elle, excepté un Tanka de cinq vers.
Masamune est maître fabricant de sabres vivant dans le district de Satsuma. Beaucoup de monde venait chez lui commander son sabre, mais Masamune choisissait pour qui il faisait des armes. Un jour, alors que le vieux prince fut assassiné, le prince Ashieu, son fils, prit sa place et demanda un sabre à Masamune. Celui-ci accepta…
Ecoutez aussi la légende du samouraï Sato, un brave qui disparut un jour au lieu de se faire seppuku.
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2352830095
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Notre avis sur Tanka
Mosquito continue de publier ces merveilleuses bandes dessinées de ce maître qu’est Sergio Toppi.
Avec Tanka, l’éditeur propose 4 récits :
– Tanka qui fut publié dans la revue Corto Maltese (1988),
– Kimura qui parut en 1982 dans Il Giornalino,
– Sato qui parut en 1982 dans Il Giornalino, et
– Ogari 1650 en 1976 dans la revue Alter Alter.
Ces quatres récits sont superbes, à voir et à lire. En fait, on savoure ces pages.
Toppi est vraiment un virtuose du dessin en noir et blanc. Ses planches, encore une fois, sont somptueuses, époustouflantes parfois par leur composition ou par la disposition des cases. Toppi joue avec les codes du neuvième art. Il donne une atmosphère et un ton particulier à chaque page, chaque case. Le portrait de ces samouraïs sont authentiques. Regardez donc, en page 7, la première case avec le profil de la jeune Japonaise. Je trouve que c’est assez impressionnant et comme souvent dans une oeuvre de Toppi, je ne me lasse jamais d’ouvrir un des ces livres et de rester en admiration devant des cases qui ressemblent à autant de tableaux d’un grand peintre. Tenez, un autre exemple : à la page 34, regardez donc les cases 2,3 et 4 ; comment il construit la narration et le suivi dans cette page.
Je vous le repète : Toppi est un grand maître. Ce serait vraiment dommage de passer à côté de son oeuvre. Ceux qui ont pu aller au Festival d’Angoulême 2008 ont pu admirer l’exposition qui lui était consacrée. Et je dois avouer que ça valait vraiment le détour.
Je parle de son graphisme, mais même ses histoires sont passionnantes. C’est bien écrit, ce n’est pas une histoire qui ne veut rien dire, au contraire. On y trouve beaucoup de choses dedans.
Je vous conseille surtout sa série Le Collectionneur dont 5 tomes sont parus chez Mosquito pour vous donner déjà une idée de ce qu’est une oeuvre de Toppi. Et j’espère que Mosquito et Toppi continueront à nous proposer des oeuvres d’une telle qualité.
Par BERTHOLD, le 1 avril 2008