Tante Henriette ou l'éloge de l'avarice
L’histoire débute en plein été, dans le Périgord , dans les années 75/76. La narratrice alors enfant d’une dizaine d’années, raconte ses souvenirs et dresse le portrait de sa Tante Henriette.
Cette vieille dame paraît bien ennuyeuse pour la petite fille qui n’a vraiment pas envie d’aller à sa rencontre. Pourtant il le faudra et elle va apprendre tout doucement, au travers du comportement particulier de la digne et polie Henriette que l’on peut être très riche et avare !
Incontestablement, cette magnifique vielle dame est un mystère et sa vie est intrigante : son mariage de raison, sa fortune, ses propriétés, la guerre, son héritage, son avarice …
Tout est dit ou presque avec ce portrait de « Tante Henriette » brossé avec douceur et tendresse !
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Collection s :
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Sortie :
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ISBN :
2840554755
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Notre avis sur Tante Henriette ou l’éloge de l’avarice
On entre dans la vie d’ Henriette comme on va se promener : le pas léger, le cœur gai et les yeux ouverts Et on en voit plus qu’il n’en faut ! Isabelle Dethan raconte avec délice l’histoire de sa tante Henriette et, bien que le portrait ne soit pas adoucit, il en ressort une certaine classe. La narratrice-héroïne raconte l’histoire d’une femme qui est particulièrement avare mais sans vice ni perversité : juste par souci de ne pas gaspiller !
Le ton ne montre jamais de colère, c’est sans doute pour cela que l’on n’éprouve pas de réelle antipathie pour cette vielle dame indigne.
Le dessin y est aussi pour quelque chose : elle est belle cette tante Henriette ! Les visages sont magnifiques, les décors sont remplis d’objets ou de maisons qui sentent bon le charme d’autrefois et le trait est très élégant, gracieux et mis en valeur par un lavis d’une grand douceur . En ce qui concerne cette technique, Isabelle est très à l’aise que ce soit avec le lavis ou avec l’aquarelle. Elle joue de l’ombre et de la lumière sans erreur et la douceur des traits est évidemment plus visible.
Voilà un roman graphique qui frise l’autobiographie et qui donne une excellente bande dessinée à lire au calme , c’est trop joli pour être bâclé ! J’ai beaucoup aimé cette lecture qui pourrait presque être un chapitre dans une histoire de la Comtesse de Ségur et je vous invite à la lire, c’est excellent !
Par MARIE, le 14 mai 2003
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