Tarzan vs. Predator: At the Earth's Core

(Tarzan vs. Predator: At the Earth’s Core 1 à 4)
Dans leur propriété africaine Tarzan et Jane apprennent que David Innes, l’empereur de Pellucidar, le monde souterrain, a disparu ! Le roi de la jungle décide de retrouver son ami. Mais juste avant de partir il est sollicité par le gouvernement américain afin d’enquêter sur une étrange apparition extra terrestre. Les deux histoires vont se rejoindre au moment ou Tarzan découvre qu’en fait les Predators ont installé un camps de chasse à Pellucidar et que les Mahar, de vieux ennemis d’Innes sont de retour… !

Par fredgri, le 7 mars 2015

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Notre avis sur Tarzan vs. Predator: At the Earth’s Core

Perdue au milieu des autres projets Tarzan des années 90 cette mini série mérite pourtant amplement d’être réhabilitée. Non seulement, parce qu’elle s’inscrit remarquablement dans la continuité des livres de Burroughs, mais en plus parce qu’elle présente un cross-over très cohérent avec l’une des grosses franchises ciné de Dark Horse !

Mais surtout c’est passionnant. Simonson reste un scénariste qui se fait rare, mais qui sait proposer des récits bien construits, qui gardent un côté décalé assez intéressant.
Son Tarzan est certes le héros des livres ultra connus, mais il demeure avant tout un chasseur et un chef inné. On ne connait ici pas trop les romans sur Pellucidar, c’est dommage, car, même s’ils sont une sorte de mélange entre Tarzan et John Carter ils gardent la science de l’écriture de Burroughs, très efficace et remarquablement bien rythmée.

Ici l’intrigue "prétexte" est très habilement menée, avec un renversement de situation bien amené. On est tout d’abord entraîné dans les traces de Tarzan qui suit la piste des Predator, tout part petit à petit en vrille jusqu’aux confrontations entre les chasseurs. Quatre épisodes captivant, complètement abordables aux néophytes qui ne connaissent pas forcément ces univers !
Je reprocherais peut-être à Simonson de ne pas trop développer le personnage de David Innes qui reste perpétuellement au second plan, mais on est bel et bien dans une mini-série Tarzan, il ne faut pas l’oublier !

L’autre grosse qualité de ce volume c’est la présence de Lee Weeks aux dessins. C’est beau, dynamique, le trait est vif, très contrasté, en complète harmonie avec l’histoire. C’est parfait !

Au final, on obtient une histoire qui ne va peut-être pas révolutionner la bande dessinée, mais qui reste une très bonne surprise et un bon moment de lecture !

Par FredGri, le 7 mars 2015

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