TATANKA
Contamination
Les leaders de l’Association Tatanka qui mènent un combat pour la défense et la protection des animaux sont accusés du meurtre du sénateur ultra-conservateur.
Ils sont devenus les bouc-émissaires pour les autorités qui sont confrontées à la gestion d’une crise de santé publique, où il est question d’une maladie dont les animaux seraient les vecteurs. Une maladie inconnue, une maladie mortelle.
Le premier décès s’est produit dans la la petite ville de Lawton, aujourd’hui c’est à Chicago qu’un nouveau cas est recensé… A New York les analyses révèlent qu’une épidémie sans précédent s’amorce, en effet le virus est en constante mutation.
Par aub, le 1 janvier 2001
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Sortie :
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ISBN :
2756001414
Notre avis sur TATANKA #2 – Contamination
Voilà une série et une collection chez Delcourt que j’apprécie particulièrement. Ce nouveau tome de Tatanka ne fait qu’accentuer cette appréciation, comme le premier j’ai vraiment beaucoup apprécié.
Même si le thème du virus qui risque d’envahir la terre n’est pas forcément très original en soi, il n’en est pas moins rondement mené dans ces albums par Joël Callède. L’histoire se tient, les personnages prennent de l’ampleur les uns par rapport aux autres, et nous entrons au fur et à mesure dans leur intimité, nous donnant ainsi le sentiment de les connaître un peu plus, même si au fond ce n’est pas le but premier de cette aventure.
Dans ce second tome, le rythme me semble légèrement moins rapide que lors du premier opus. En revanche, j’aime beaucoup la narration qui nous donne régulièrement une sorte d’état d’avancement de la propagation du virus. Des évènements qui s’enchaînent et ne s’arrêtent jamais.
Du côté du dessin, le coup de patte de Gaël Séjourné me semble encore plus sûr que lors du premier tome. J’aime vraiment beaucoup ce style, même si il n’a rien de révolutionnaire. Il n’en reste pas moins fort agréable, et il correspond idéalement à cette histoire. L’ensemble est donc plutôt bien réussi.
Ce thriller bactériologique ne m’a pas donné des frissons de terreur, en revanche, il fait extrêmement réfléchir sur la manière dont peut se propager un virus. En ces temps de grippe aviaire ou de chikungunya il y a de quoi se poser des questions…
Pour moi, Joël Callède est incontestablement le Stephen King de la BD.
Par AUB, le 25 avril 2006
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