TEMPLE DU PASSÉ (LE)
Envol
Prisonniers de l’immense créature marine extraterrestre, le pilote Massir et le second de l’équipe médicale Jolt, désormais seuls à bord de leur vaisseau endommagé, sont parvenus à agir sur le métabolisme de la bête et à lui faire quitter l’élément liquide pour s’échouer sur la grève. A la faveur d’une intervention sur les nerfs de leur porteur, les deux hommes sont arrivés à le diriger sur la terre jusqu’à provoquer sa mort. Là, une fois l’immense bestiole décomposée, ils trouvent enfin, à leur grande satisfaction, la possibilité de sortir de leur vaisseau et se pressent de lancer un appel au secours. En arpentant les lieux alentours, les deux hommes découvrent avec surprise que la créature a pondu avant de mourir. Alors qu’ils s’engagent dans la remise en état du vaisseau, Massir et Jolt remarquent avec surprise que les petites bestioles qui naissent évoluent d’une façon qui met en évidence une certaine intelligence et une grande réceptivité. A l’origine de cette manipulation génétique, Jolt peut être heureux d’un tel résultat mais jusqu’à quel point et à quel dépens ?
Par phibes, le 23 décembre 2015
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782359108118
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Notre avis sur TEMPLE DU PASSÉ (LE) #2 – Envol
Pur produit de l’imaginaire de Stéfan Wul, les aventures futuristes surprenantes de Massir et de Jolt ont été reprises par Hubert et Etienne Le Roux sous le couvert d’Ankama et de leur collection dédiée au grand maître. Après un premier épisode pour le moins tumultueux qui nous permettait de découvrir le surprenant naufrage d’un vaisseau spatial, les auteurs poursuivent leur mission d’adaptation du roman éponyme et nous livrent la suite et fin de l’équipée.
Nous quittons enfin le confinement du vaisseau spatial et les entrailles de l’énorme créature qui l’a avalé, pour poser le pied sur une planète pas forcément accueillante. Luttant pour leur survie, Massir et Jolt sont arrivés à transformer la bête et se sont mis au travail pour restaurer leur engin. C’est lors de leur labeur qu’ils vont découvrir qu’ils sont loin d’être seuls.
Très cohérente dans son déroulement, cette deuxième partie ne manque nullement d’originalité et de rebondissements. Le récit porté par un Hubert en grande forme se focalise ici moins sur les mœurs des deux rescapés et plus sur leurs pérégrinations laborieuses, et également sur leur rencontre avec des petites créatures qui ont un jeu tout particulier à jouer de plus en plus puissant. C’est d’ailleurs leur évolution spectaculaire qui ne manquera pas de susciter bien des questions et également beaucoup d’inquiétudes quant à la destinée des deux hommes. Basculant entre espoirs et désillusions, entre bienfaisance et possession, délaissant l’infiniment grand au profit de l’infiniment petit, cette partie d’histoire n’aura de cesse de faire frémir profitablement et ce jusqu’à la fin.
La mise en images volontairement surannée – couleurs d’Hubert comprises – (représentative de l’univers de Stefan Wul) d’Etienne Le Roux se veut conforme à celle du tome précédent. Abandonnant les visions de l’intérieur délabré du vaisseau spatial, ce dernier ouvre l’espace pour nous offrir désormais de larges étendues désertiques sillonnées par une faune peu affriolante. L’on pourra saluer la créativité dont il fait preuve quant à l’effigie des bestioles extraterrestres, à la fois attirantes et menaçantes. De même, on pourra apprécier la fluidité de son trait qui porte un message futuriste fouillé, dynamique et ô combien concluant.
Une fin d’équipée entreprenante qui conforte pleinement l’originalité de l’univers de Stefan Wul et qui confirme également le talent des deux auteurs qui se sont prêtés au jeu de l’adaptation.
Par Phibes, le 23 décembre 2015
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