TENDER HEART (A)
Comment je suis devenue la servante du Duc

Une jeune femme, passionnée par le livre qu’elle suit, vit si intensément les drames que traverse le personnage principal, Liandro, qu’elle se retrouve soudain propulsée dans le roman. La voilà devenue domestique de Liandro, le fils du Duc, qui est touché depuis longtemps par une malédiction, au point que personne ne l’approche. Evelina, qui connaître l’histoire, n’a pas les mêmes craintes et tente de redonner au garçon le goût de la vie.

Par legoffe, le 27 novembre 2022

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Notre avis sur TENDER HEART (A) #1 – Comment je suis devenue la servante du Duc

Ce manhwa romanesque prend pour décor une vaste demeure du XIXe siècle. Un duc et son épouse cachent leur fils, qui est marqué, sur une partie du visage, par d’étranges plaques sombres et des caractères indéchiffrables. Le garçon inspire ainsi la peur et devient de plus en plus agressif, traumatisé par l’absence d’affection.
C’est alors qu’Evelina débarque. Elle est pleine de tendresse pour le héros de son livre et décide donc d’agir en conséquences, sans même se demander pourquoi elle est là et si elle va rester longtemps prisonnière, et bonne à tout faire, d’une famille de la noblesse d’un siècle passé.

Si l’on peut encore accepter le fait que l’héroïne ne se pose pas tellement de questions, trop occupée à se dévouer pour Liandro, cette adaptation d’un webtoon souffre surtout d’un récit qui traîne en longueur. La relation de confiance entre les deux principaux personnages doit, certes, se construire progressivement. Mais, là, les chapitres s’écrivent marche par marche, au point de ne pas en voir le bout. Car, hormis la construction de la relation entre le duc et sa servante, il ne se passe rien, ou presque. Aucune réelle intrigue, aucune information permettant de densifier cet univers, rien.

On s’ennuie donc très vite et on finit par voir dans l’épaisseur du livre (près de 270 pages tout de même) un réel défi. Il faut reprendre mainte fois l’ouvrage en main pour parvenir à la fin. C’est vraiment dommage car le dessin, lui, est de belle qualité. Le raffinement est indéniable et les couleurs très agréables, au point que l’on apprécierait de voir davantage les décors dans les pages, car ils sont toujours soignés par Aloha.
Mais ces qualités ne peuvent pas sauver le manhwa d’un ennui profond qui nous envahi dès les premiers chapitres.

Par Legoffe, le 27 novembre 2022

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