TENDRE BANLIEUE
L'intrus
Elsa, jeune adolescente? est amoureuse de Jérémie. Mais le garçon, timide et maladroit, ne voulant montrer ses sentiments, lui dit alors qu’elle a de « La brioche ».
Malheureusement, la petite phrase provoque un drame chez Elsa qui souffre déjà du départ de son père et de la venue de José, le petit ami de sa mère, qu’elle nomme « l’Intrus »
Psychologiquement fragile, elle commence un régime.
Par MARIE, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2203355174
Notre avis sur TENDRE BANLIEUE #17 – L’intrus
Nouvelle histoire de l’équipée scolaire de « Tendre banlieue » de Tito.
Alors que l’auteur aborde à nouveau un sujet difficile, le ton un peu récitatif et le dialogue choisi n’ont pas l’impact nécessaire pour alerter le monde de ce phénomène déplorable qui tue encore des tas de jeunes gens : l’anorexie. Cette maladie, provoquée par la fragilité psychologique est extrêmement dangereuse et difficile à cerner.
Les jeunes, surtout les jeunes filles, sujettes à ces troubles comportementaux, ont toutes les raisons du monde pour complexer.
Le résultat est dramatique. Certains se suicident, et celles qui souffrent d’anorexie mentale s’en sortent difficilement.
Le jeune Valérie Valère aujourd’hui décédée des suites de cette affection, a parfaitement bien exprimé ses émotions et la spirale infernale dans laquelle certains tombent jusqu’à disparaître.
Lire « Le pavillon des enfants fous »
L’album de Tito, toujours servit par un dessin très réaliste et des couleurs toutes en aplats avec un léger penchant pour le flashy ! parle avec justesse et pudeur de ce mal qui démarre.
L’histoire est donc triste et lucide et elle peut donner quelques indications sur les symptômes à déceler. Mais le ton manque de modernité. Le récit plaira donc aux lecteurs les plus jeunes, préférant les bandes dessinées dites classiques, mais les jeunes ados risquent de ne pas se reconnaître même si c’est bien d’eux dont on parle.
Je reste sur ma faim donc tout en ayant tout de même cette petite étincelle d’optimisme face à la maladie grâce à la fin de l’histoire…
Instructif, et intéressant, à lire pour savoir.
Par MARIE, le 8 octobre 2005
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