TERRA PRIME
Déicide

Élise s’est installée loin de la colonie avec Aétios, ils ont un petit fils appelé Melvin. Au bout de quelques temps, alors qu’il grandit bien, ils se rendent compte que le petit détient certains pouvoirs capables de contrôler le métal noir que convoite Huges, le maire de la colonie humaine. En même temps, au sein des diverses tribus, commence à gronder un vent de révolte. Elles ne veulent plus subir cette présence humaine qu’elles devinent prêtes à les dominer par la force. D’autant qu’on a récemment retrouvé la trace de Nami, la grande divinité de la planète, mais les hommes du maire ont détruit le site, provoquant davantage la colère des mécontents !

Par fredgri, le 26 février 2016

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Notre avis sur TERRA PRIME #2 – Déicide

Dans ce second volume nous découvrons la suite des aventures d’Elise tandis que, chacun de leur côté, les humains comme les autochtones se préparent à se défendre, les uns pour dominer la planète, les autres pour se défendre.
On le comprend très vite, la pression monte et c’est vraiment très prenant. On a juste le sentiment qu’Ogaki axe beaucoup son intrigue sur un schéma archi revu du méchant impérialiste qui prend l’autochtone pour un sauvage, tandis que ce dernier en colère se prépare à se battre aussi ! C’est l’éternel combat des indiens contre les cow-boy et du coup le background a un peu tendance à passer en second. Alors que c’est dommage, car on se rend vite compte que l’auteur construit un univers passionnant ! Toutefois il ménage aussi ses effets, glisse des éléments pour la suite, comme cette divinité machine, Nami, ou encore l’étrange pouvoir de Melvin… Tout un tas de pistes qui vont semble-t il nourrir la suite !

En attendant, le récit est réellement captivant d’un bout à l’autre. Ogaki rythme très adroitement son intrigue, alternant les scènes plus panoramiques autour des malversations de Huges et les plans rapprochés autour d’Élise !
On voit bien qu’il veut raconter plusieurs choses en même temps, tout en explorant ce monde mystérieux très riche ! C’est pour ça qu’il faut rester bien attentif.

Toutefois, un peu à la manière d’Avatar, le propos tend à montrer le danger d’une technocratie ambitieuse qui fait fi de la nature et des traditions. C’est parfois au limite de la caricature, malgré tout, la démonstration est très efficace. On comprend très vite les enjeux, d’où aussi l’impression d’une intrigue extrêmement logique, avec des grosses ficelles narratives !

Mais Terra Prime ça n’est pas seulement ces quelques 100 pages de récit haletant, c’est aussi un graphisme très fin et précis qui met en scène avec autant d’habileté la technologie et la nature, ainsi que les nombreuses races extra terrestres qui se côtoient dans ces pages…
Du très bon boulot, avec des teintes magnifiques et des ambiances incroyables !

Terra Prime reste une série assez discrète et c’est un peu dommage, je vous conseille de rapidement découvrir les deux premiers volumes !!!

Par FredGri, le 26 février 2016

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