TERRES LOINTAINES
Episode 1
Après un long voyage interstellaire, Paul Clauden atteint, en compagnie de sa sœur Daphnée et de sa mère, la planète Altaïr-3 afin d’y retrouver son père. Mais ce dernier n’est pas au rendez-vous si bien que les trois esseulés doivent se débrouiller par leurs propres moyens pour s’adapter à leur nouvel environnement. Sans ressource et logeant dans un quartier miséreux, ils deviennent la cible d’une bande de marginaux qui finissent par être mis en déroute par un étrange personnage extraterrestre, le stepanerk. De par sa force et son esprit, ce dernier va se révéler d’une grande aide pour Paul qui va en fin pouvoir partir sur les traces de son père disparu.
Par phibes, le 17 décembre 2009
Notre avis sur TERRES LOINTAINES #1 – Episode 1
Comme l’indique l’estampille orange qui arbore le premier de couverture du présent opus, le créateur des mondes d’Aldébaran, Léo, se lance dans une série parallèle en se focalisant uniquement, cette fois-ci, sur le scénario et en laissant la partie graphique au dessinateur volontaire Icar. Totalement imprégné de l’univers fantastique précédent dont il est à l’origine, il récidive dans le même filon en nous faisant pénétrer un nouveau système atypique répondant au nom scientifique d’Altaïr-3.
Bien que le monde décrit soit un peu moins sophistiqué que celui d’Aldébaran, il n’en demeure pas moins dépaysant et plein de surprises. La preuve en est avec le personnage qui se découvre sur la couverture, le stepanerk, véritable crabe ambulant doté d’une civilité, d’une intelligence et d’une force exemplaires. De même, la planète sur laquelle a échoué possède toutes les dispositions naturelles pour rendre l’aventure proposée originale et imprévisible.
En cet épisode, on fait la connaissance du personnage central, Paul Clauden, qui, devant un père défaillant, va se lancer dans des recherches incertaines. Si l’objet de cette quête n’est pas très originale, elle demeure toutefois très intrigante au regard des orientations qu’elle prend. En effet, celle-ci passe obligatoirement par l’intervention de l’énigmatique stepanerk et par la participation à une équipée archéologique liée à l’étude de ruines autochtones mystérieuses. Ce parcours riche en rebondissements plus ou moins monstrueux a pour conséquence d’attiser la curiosité du lecteur qui espèrera des réponses aux nombreuses questions qu’il se pose.
L’environnement d’Altaïr-3 a certainement son intérêt grâce à la prestation graphique d’Icar. Ce dernier, d’un trait et d’une colorisation qui se détachent toutefois de son scénariste, est fin, légèrement hésitant, assez épuré et très hachuré. Ses personnages ont leur attrait dans leurs attitudes et leurs expressions. Les monstres, effrayants et surprenants, dévoilent une certaine originalité, certainement insufflée par Leo et apportent une tension bien agréable.
Un premier opus convaincant qui appelle une suite que l’on souhaite aussi déroutante. N’est-ce pas Monsieur Step ?
Par Phibes, le 17 décembre 2009
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