Terukan Boys

Lorsqu’ils étaient lycéens, Satoshi, Kôta et Ryôhei formaient un groupe de rock très apprécié, les Terukan Boys. Ils ont ensuite gardé le contact, mais ont choisi des voies professionnelles très différentes. Seul Kôta tente toujours de percer, en vain, dans la musique. Ryôhei, lui, est cadre dans une grande entreprise d’assurance et Satoshi a monté son garage. Leur point commun ? Ils galèrent tous, d’une manière ou d’une autre.

C’est alors qu’il retrouve sur leur chemin un ancien camarade de classe, devenu patron d’une start-up très en vogue. Mais cet entrepreneur est dans une situation délicate, piégé par des mafiosos. Ryôhei y voit l’occasion de changer d’existence et de réaliser un casse. A la clé ? 30 millions de yens !
Il contacte ses vieux amis pour monter le coup.

Par legoffe, le 10 janvier 2023

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Notre avis sur Terukan Boys

Comment trois trentenaires à la vie banale et honnête peuvent-ils, soudain, se transformer en braqueurs ? C’est ce cheminement étonnant que nous raconte Yû Nakahara. Derrière ce pseudo se cachent deux auteurs qui ont été les assistants du célèbre… Naoki Urasawa ! Voilà qui explique pourquoi le style graphique nous est si familier. On y retrouve des dessins impeccables, bien dans la veine du maître.

La maturité de la narration n’est pas surprenante non plus. Ce one-shot est, en effet, bien construit et ses personnages sont creusés, dotés de vraies personnalités, avec leurs préoccupations, leurs vies… En peu de pages, les auteurs parviennent à en dire beaucoup et à rendre leurs personnages attachants.

Le rythme est assuré. Les séquences alternent entre le braquage, des moments du passé lycéen et le récit qui va amener à ce braquage. Et ça fonctionne très bien. La tension est palpable grâce à la présence des mafieux, même si l’ensemble reste quand même souvent bon enfant.

On pourra peut-être simplement reprocher aux auteurs d’avoir manqué d’audace dans leur conclusion. Je n’en dirai toutefois pas plus afin de ne pas vous dévoiler l’intrigue. Alors, bon casse à tous !

Par Legoffe, le 10 janvier 2023

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