TESTAMENT DES SIECLES (LE)
La pierre de Iorden
Diane se révèle être une enquêtrice hors pair, et chaque fois qu’elle retrouve Damien, c’est une multitude d’informations qu’elle a à lui fournir. Il ressort en effet de l’étude des notes du père de Damien, et d’un microfilm auquel ces recherches ont conduit, que le Christ aurait en son temps scindé la fameuse pierre de Iorden en deux, en confiant une partie à Saint Jean et l’autre à Saint Pierre. Le genre d’affaire à faire vaciller sur son socle la toute puissance de l’Eglise et la crédibilité de son message à travers les âges…
La quête de ces deux fragments est donc devenue la clé d’un enjeu que Damien et Diane mesurent de plus en plus comme étant d’une importance au-delà de l’entendement. Et ils ne sont bien entendu pas les seuls sur le coup. Leurs « concurrents » ne reculent d’ailleurs devant rien ; ils l’ont prouvé en attaquant Damien à deux reprises à la manière de gangsters ultra déterminés, heureusement sans succès.
Si le fragment légué à Saint Jean apparaît comme moins difficile à localiser, celui donné à Saint Pierre, au contraire, semble avoir été transporté depuis toujours au gré de déplacements liés aux contextes historico politiques du Proche-Orient et des nations qui ont eu des intérêts dans la région…
Par sylvestre, le 12 octobre 2009
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
9782302006409
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Notre avis sur TESTAMENT DES SIECLES (LE) #2 – La pierre de Iorden
Comme le premier opus, ce second tome de la série Le testament des siècles est très fourni en textes. Pas étonnant puisque, on le rappelle, cette bande dessinée est l’adaptation d’un roman. On en apprend donc beaucoup grâce à ces textes, au fil des pages de l’album, et l’intrigue se précise. C’est très bien, toutes ces informations, ça permet à l’histoire de ne pas patiner. Mais cela pousse aussi, à l’opposé, à penser que les auteurs sont peut-être arrivés aux limites des possibilités d’adapter précisément une œuvre qui manifestement aurait besoin d’un petit peu plus d’espace pour être développée de manière plus confortable.
C’est un bon point pour le roman originel qui, au vu de ce que nous dévoile la BD, est bien documenté et s’aventure dans des univers différents, tous aussi opaques et fascinants les uns que les autres (Esséniens, franc-maçonnerie, Bilberberg, Vatican…) Si le roman originel gère bien tous ces éléments, amenés posément un par un, les retrouver par contre comme "bombardés" dans le scénario de la BD fait passer celle-ci au rang des séries trop ambitieuses et pêchant par excès de complexité. Au lecteur donc de savoir adapter son rythme de lecture pour cueillir tranquillement, au fur et à mesure, tous les éléments portés à sa connaissance : on est là plutôt dans une lecture "à la Blake et Mortimer" (pour laquelle une heure et demie au moins est nécessaire) que dans une lecture comme on en trouve beaucoup actuellement : trop vite lue…
Le dessin est bon. Il puise en plus sa diversité dans les différentes époques évoquées par les résultats des recherches de Diane (visions de la Judée de l’antiquité) et par les flashbacks nous ouvrant les yeux sur le passé du défunt père de Damien… On trouvera d’ailleurs peut-être légèrement meilleur l’encrage des scènes antiques. Peut-être à cause d’une colorisation plus "vraie", une colorisation qui peut moins se parer d’effets modernes de brillance, de reflets, etc.
Au bilan, cette "Pierre de Iorden" est un bon album. Il succède à un premier tome peut-être un peu difficile d’accès sur certains points, mais réussit à garder le lecteur intéressé et curieux en lui proposant une suite homogène, toujours un peu complexe, mais d’une complexité maîtrisée à laquelle on a fini par s’adapter.
P.S. : Le dessin de la couverture de ce second tome a été confié à Joël Mouclier.
Par Sylvestre, le 12 octobre 2009
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