The black dragon

1193.

James Dunreith est surnommé le « Black dragon », celui qui devrait sauver le pays des fées, mais aussi ramener la paix en Angleterre… Cette destinée il n’en prend que très peu conscience quand il revient sur ses terres qu’on lui a si injustement volé jadis, avant de l’expulser. Sur le chemin du retour, il est alors capturé par des hommes de la reine Eleanor d’Aquitaine. Cette dernière lui demande alors d’aller espionner un de ses vieux amis : Edmund de Valere qui profiterait de l’absence du roi Richard coeur de lion pour organiser une révolte pour accéder au trône.

James finit par accepter en échange de ses terres !

Mais la situation est loin d’être aussi simple, très rapidement James va devoir se rendre compte que les objectifs d’Edmund ne concernent pas seulement le trône…

Par fredgri, le 1 janvier 2001

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Notre avis sur The black dragon

« The Black Dragon » se dévore sans attendre, dès le début, tant le récit est précis et clair et surtout tant les planches sont magnifiques, un noir et blanc sublime.

Chris Claremont est loin d’être un inconnu du grand public, en effet n’est-il pas le scénariste si prestigieux des X-Men depuis les années 70 ? L’un des auteurs les plus prolifiques de Marvel, celui qui va redynamiser toute une production, prendre en main des personnages comme les X-men d’abord puis ensuite Spiderman, les FF, les New Mutants… Bref, alors qu’il est au sommet du genre il se permet un petit détour par le moyen age pour nous raconter le combat de cet homme hors du commun, entre deux mondes.

Car oui, Black Dragon est un récit moyen-âgeux, de cape et d’épée, mais c’est surtout la découverte d’un héros qui ne connait rien de ses vraies origines, qui se demande quelles sont les limites de ses responsabilités et qui décide d’entrer dans l’histoire de plein pied. On retrouve plus ou moins certaines thématiques propres à Claremont, telles que la crainte de la marginalité, la responsabilité devant l’aversion… On est néanmoins encore dans une sorte de moyen-âge hollywoodien, un beau héros, une belle princesse amoureuse et des compagnons d’armes complètement dévoués, jusque là, rien de bien originale.

Et pourquoi pas après tout !

Cette histoire est, je le répète, passionnante, on ne perd pas une bulle, pas une case, on est entraîné tout de suite dans cette aventure car Claremont connait parfaitement son métier, c’est du grand art.

Mais le plus intéressant, à mes yeux, c’est le dessin de Bolton, que du noir et blanc, très précis et réaliste, aux limites, parfois, de la photo. J’aime beaucoup son travail de couleur en temps normal mais là, vraiment, je reste complètement époustoufflé !

Ce recueil rassemble les 6 comics parus à l’origine chez Marvel en 1985, une mini-série passées presque inaperçue à l’époque mais qui mériterait bien plus d’attention, voir même une traduction intégrale… (Si jamais un éditeur passe par là, qu’il aille jeter un coup d’oeil sur ce petit chef d’oeuvre !)

Vous l’avez compris, il faut se précipiter !

Par FredGri, le 2 avril 2005

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