THE DISCIPLINE (VO)
The seduction

(The Discipline 1 à 6)
Melissa Peake n’est pas une femme très épanouie, même si elle a un bon travail et des amies avec qui il est agréable de passer du temps, mais son mari est de plus en plus absent et elle est en perpétuel conflit avec sa sœur. Lorsqu’un jour, elle croise la route d’un mystérieux inconnu qui la séduit et l’initie progressivement à des plaisirs qu’elle ne connaissait pas jusque là. Mais, sans vraiment s’en rendre compte tout de suite, Melissa vient d’entrer dans une guerre millénaire entre deux groupes appelés "The Discipline" et "The Stalkers". Mais il est trop tard pour la jeune femme, elle ne peut dorénavant plus faire marche arrière, elle se transforme alors en une étrange créature qui puise son énergie de l’acte sexuel, quitte à ce que son entourage soit lui aussi en danger…

Par fredgri, le 1 novembre 2016

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Notre avis sur THE DISCIPLINE (VO) #1 – The seduction

On peut généralement faire confiance à Peter Milligan, le scénariste anglais qui a fait les belles heures du label vertigo chez DC, qui a œuvré pour Marvel, Valiant, pour 2000AD et autres… Avec cette nouvelle série chez Image on pouvait donc espérer retrouver sa flamme iconoclaste, audacieuse et anti-conformiste. Et c’est en partie réussi. "En partie" seulement, car, assez paradoxalement, l’ensemble reste tout de même dans une sorte de retenue qui manque de peps, malgré l’intrigue, malgré le graphisme extrêmement propre et contrasté de Leandro Fernandez !

Il faut dire que dans son intro, Milligan met en avant le côté délibérément "sexuel" de son récit, pouvant choquer le lecteur, quand bien même le propos véritable n’est pas réellement là. Alors peut-être que le public américains peut être surpris, néanmoins, le lecteur européen risque de trouver l’ensemble assez aseptisé, même si ici le sexe est synonyme de passage, de transformation, d’initiation à de nouveaux codes. Rien n’est montré frontalement, il n’y a donc pas lieu de s’effrayer.

Toutefois, Milligan signe ici un scénario passionnant. On découvre petit à petit les méandres de cette relation qui s’ouvre avec Orlando, l’ambiguïté du conflit avec les Stalkers, la tension ne cesse de grimper tandis que Melissa, qui se transforme et qui l’assume de plus en plus, entre dans un monde qui la dépasse. C’est très prenant et limite immersif.
De plus, les dessins sont encore une fois magnifiques, ils lorgnent vers du Risso en plus réaliste. C’est très beau !

Alors, peut-être que The Discipline ne restera pas dans les mémoires, que la série mériterait franchement d’être plus poussée dans ses limites… Il n’en demeure pas moins que cela reste une très bonne lecture qui donne envie de lire la suite !

Par FredGri, le 1 novembre 2016

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