The Empty Man

(The Empty Man 1 à 6)
Depuis quelques temps, l’étrange virus "Empty Man" frappe au hasard. On ne comprend pas forcément de quoi il s’agit ni comment y remédier. Les symptômes incluent accès de rage, hallucinations, démence suicidaire… Le FBI et le CDC décident d’enquêter ensemble, espérant découvrir un remède, retrouver deux enfants disparus alors que leurs parents mourraient dans d’atroces circonstances et mettre un terme à cet étrange culte qui s’est depuis peu monté autour de l’Empty Man !

Par fredgri, le 13 septembre 2016

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Notre avis sur The Empty Man

Je dois bien avouer que j’ai eu du mal à entrer dans cette histoire tant le scénario est fouillis et peine à traiter de son sujet trop directement. On commence par découvrir cette affaire de famille morte avec les deux enfants disparus, puis il y a le culte du Révérend Markoff qui semble en effet avoir un rapport direct avec toute l’histoire.
Les "héros" sont au nombre de deux: Walter Langford, l’agent du CDC et Monica Jensen, agent du FBI. Ils explorent toutes les pistes qui se présentent sans trop savoir ou aller, tandis que progressivement le mystère s’épaissit, que le nombre des personnes impliquées augmente.
C’est complexe, et très tendu. Le scénario mènent plusieurs pistes à la fois et il faut suivre. C’est juste dommage qu’il manque une sorte de flamme générale pour rendre ce récit réellement passionnant ! Il faut dire que les enquêteurs parcourent l’ensemble de l’album d’un pas nonchalant, digressant sur l’un ou l’autre, le tout accompagné par le graphisme très particulier de Vanesa Del Rey.

Malgré tout, justement, cette identité graphique est à mes yeux la véritable trouvaille de cet album ! Le style est extrêmement intéressant, jouant sur les flous, sur les silhouettes, rompant avec l’habituel netteté qu’on peut trouver sur ce genre de série, il nous propose un encrage crasseux, mais réellement plus vivant. J’ai vraiment été épaté par la découverte de cette artiste !

Au final on a un volume qui se lit plutôt vite, mais qui nous laisse l’impression de nous en dire qu’assez peu, nous laissant avec un arrière gout de pas assez !

Par FredGri, le 13 septembre 2016

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