The Fiction

(The Fiction 1 à 4)
Ils sont quatre enfants, quatre amis, Max, Kassie, Tyler et Tsang, qui se retrouvent dans le grenier tandis que leurs parents discutent en bas. Tsang fouille dans un vieux coffre et en sort un livre, il commence à en lire le contenu à voix haute quand soudain, autour d’eux, le monde change. Ils se retrouvent dans une sorte d’univers parallèle peuplé de mille et une créatures fictives, de personnages de romans… Pris dans leur enthousiasme les enfants ne se rendent pas compte tout de suite de la disparition de Tsang… Le jeune garçon, malgré leurs recherches, ne sera jamais retrouvé…
Les années ont passées. Un soir Tyler descend éteindre la lumière, chez lui, quand il se retrouve face au même livre qui semble tout de suite le mettre en transe, il commence à le lire et disparait à son tour. Sa femme demande alors l’aide de Kassie qui va tout de suite demander à Max de l’accompagner… Ensemble, ils décident de repartir dans ce monde parallèle pour aller récupérer leurs amis…

Par fredgri, le 7 août 2017

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Notre avis sur The Fiction

Maintenant qu’il s’est fait remarquer avec les Aurora West aux côtés de Paul Pope, David Rubin se retrouve dans cette mini série, et je dois bien dire que le pitch et les premières images m’intriguent tout particulièrement.

Dès les premières planches, nous découvrons donc cet univers ou se mêlent réalité et fiction. Pires entretient alors un certain nombre de petits mystères, comme au travers de cette conversation quelque peu énigmatique entre les parents ou l’on devine très vite que le père de Tsang cache des choses…
Les cartes se mettent lentement en place, laissant quelques coins obscures, comme le rôle des parents qui n’est jamais réellement exploité, ou encore les motivations profondes de ces entités qui se combattent depuis la nuit des temps ! Toutefois, le récit ne tombe pas pour autant dans le cryptique, le lecteur se laisse rapidement aller au fil des planches, et tout nous est très clairement énoncé dès le début, il faut juste recoller les morceaux quand c’est nécessaire !

Néanmoins, je trouve l’intrigue de Pires extrêmement inventive et très inspirée, il y a juste l’aspect lié à la Fiction qui manque de consistance, le concept n’est pas assez poussé et c’est peut-être dommage en fin de compte, car on devine très vite qu’il y a vraiment matière à aller plus loin dans le rapport qu’entretiennent les deux réalités.

Toutefois, et étrangement, c’est le psychologique qui prend très vite le dessus. Le lien entre les trois rescapés devient vite le centre de tout et c’est assez adroit d’axer ainsi le récit, mais on finit la lecture avec des questions sans réponses, tant sur les uns et les autres que sur la finalité de l’histoire elle même !

Graphiquement, Rubin livre une nouvelle fois une très belle prestation, magnifiée par les couleurs de Garland qui reste dans un traitement épuré et très harmonieux !

Une très intéressante mini-série qui mériterait d’avoir un épilogue beaucoup plus conclusif !

Aucune traduction n’est pour l’instant évoquée et c’est bien dommage là aussi !

Par FredGri, le 7 août 2017

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