THE FORMIDABLES
Fierté et Préjugés

A Arrow City, aux États Unis, en 1959, un mystérieux super vilain attaque le centre ville en prônant des valeurs suprémacistes pleine de racisme et de discours anti-noirs ! Les forces de l’ordre ont du mal à le contenir jusqu’à l’arrivée des fameux Formidables, un groupe de super-héros, défenseur de la ville… !

Par fredgri, le 17 août 2017

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Notre avis sur THE FORMIDABLES #1 – Fierté et Préjugés

On connait Chris Malgrain depuis sa participation au Semicverse et les multiples planches qu’il produisit pendant cette période. Cet amateur éclairé de comics américains n’a jamais cessé de clamer son admiration pour ces personnages haut en couleur qui ont rythmé nos lectures de jeunesse, ces héros plein de morale, mais aussi tellement vivants !

Toutefois, pour ce nouveau projet, Chris Malgrain décide de nous proposer un projet sensiblement plus engagé et pas toujours des plus tendre avec cette société américaine de 1959 particulièrement touchée par ce racisme qui pousse le quidam anonyme à rejeter en bloc les noirs ou les homosexuels. Il n’y aucune ambiguïté dans le propos quand on découvre le Storm Fighter, une brute suprémaciste qui dégomme tous ceux qui s’opposent à lui en clamant des tirades haineuses.
Malgré tout, malgré même le fait que l’idée se base sur une réalité de l’époque, le propos manque de finesse dans le fond, ce fameux Storm Fighter apparaissant bien plus comme un révélateur que comme faisant partie d’une minorité. Au moindre signe de doute, les passants se mettent à juger la taille de l’un, la couleur d’un autre ou le petit geste de provocation de Mark.
Ce super vilain n’a peut-être que le défaut de dire tout haut ce que tous pensent autour de lui, peut-être même ces forces de police qui défendent la ville !

C’est donc très intéressant de découvrir ce genre de comics à la française, plus incisif, plus engagé que ce que l’on peut voir dans le même genre aux USA. On ne peut s’empêcher de faire le parallèle avec les FF en recontextualisant complètement le tout !

En contre partie, graphiquement Malgrain s’inscrit complètement dans la continuité des comics Marvel des années 70/80, et plus particulièrement ceux de John Byrne dont l’influence est la plus évidente, la plus marquée !

Passionnant et très pertinent !

Par FredGri, le 17 août 2017

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