The Fountain
Hiver 1535 : En Nouvelle-Espagne ( Amérique Centrale).
Les conquistadores menés par le Capitaine Creo et guidés par le Père Avila, après une longue quête, ont enfin trouvé la Cité qu’ils recherchaient : Xibalba, l’endroit où serait caché l’Arbre de Vie, la fontaine de jouvence.
Mais cet endroit est protégé par les Mayas qui vont affronter les guerriers espagnols.
Le capitaine Creo se doit de vaincre pour l’Espagne et surtout pour l’amour de sa Reine Isabelle.
Par berthold, le 1 janvier 2001
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Scénariste :
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dessinateur :
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Éditeur :
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Sortie :
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ISBN :
2848101261
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Notre avis sur The Fountain
Lorsque pour la première fois, j’ai entendu parler du projet The Fountain, c’était dans une revue de cinéma.
Ce film qui devait se faire était prometteur par son sujet. Et puis, il était écrit et devait être dirigé par Darren Aronofsky, le metteur en scène de Pi , Requiem for a Dream, (Aronofsky fut aussi pressenti pour réaliser le dernier Batman et a été lié au projet The Watchmen). Brad Pitt et Cate Blanchett devaient tenir les rôles principaux.
2002 : le projet The Fountain est annulé.
Darren Aronofsky déçu, n’abandonne pas son histoire. Etant fan de bandes dessinées, il propose l’histoire à Vertigo le label adulte de DC (Vertigo c’est : The Sandman, Hellblazer, Shade, et bien d’autres chefs d’œuvres).
On lui propose de travailler avec Kent williams (Blood, Tell me Dark…) l’un des maîtres de l’illustration, du comics.
2006 : la bande dessinée ou plutôt le roman graphique existe, enfin. Et c’est dans la collection Ciné9 des éditions EP que sort la version française dans un beau livre de 175 pages.
Alors, cette œuvre ?
Et bien, cela valait le coup de la sortir en roman graphique.
C’est une très belle histoire. Un conte fantastique. Une grande et belle histoire d’amour. Une allégorie sur l’existence.
Vous resterez accroché à la lecture de ce récit. Impossible de le lâcher jusqu’au mot «Fin».
On suit 2 époques : le XVIème siècle et le XXIème siècle. L’amour d’un capitaine pour sa Reine et l’amour d’un médecin pour sa femme atteinte d’une tumeur.
Et puis, le futur… Mais je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher le plaisir de lecture.
Le style particulier de Kent Williams éclate dans ces pages. C’est un auteur au sommet de son art. Nous avons même droit à différents styles graphiques, qui servent parfaitement le scénario d’Aronofsky.
The Fountain est un chef d’œuvre. Ce serait bête de passer à côté d’une si belle histoire.
La très belle couverture déjà vous donne un aperçu de ce que vous trouverez en tournant les pages de ce livre. J’aime beaucoup cette peinture.
2005 : Darren Aronofsky n’avait pas oublié son projet cinématographique. Oublié le film de studio, le réalisateur se lance dans une production à petit budget. Un budget de film indépendant .
2006 : le film est fait. Il sortira normalement en France à l’automne, avec dans les rôles principaux Hugh Jackman (X-men, Van Hellsing,…) et Rachel Weisz (Constantine, The Constant gardener,…).
En attendant de découvrir le film, lisez le roman graphique. Vous ne le regretterez pas.
Par BERTHOLD, le 4 juillet 2006