THE HERO
Book one
Héra ne peut qu’assister impuissante à la naissance d’Héraclès et de son frère jumeau Eurysthée. Néanmoins, elle va tout de même réussir à imposer une sorte de malédiction, que le premier né puisse imposer sa volonté au second… Dès lors la déesse n’aura de cesse de tenter encore et encore de paver la route d’Héraclès de mille et un dangers, avec l’aide de son frère "maléfique", ce qui va paradoxalement amener le jeune homme à devenir le plus grand de tout les héros…
Par fredgri, le 9 décembre 2015
-
Scénariste :
-
dessinateur :
-
Coloriste :
-
Éditeur :
-
-
Sortie :
-
ISBN :
9781616556709
Notre avis sur THE HERO #1 – Book one
On connaissait le style très dynamique et subtil de David Rubin (Le salon de thé de l’ours malais), ici je dois bien avouer qu’il passe à la vitesse supérieure ! Non seulement parce qu’il met en couleur lui même ses planches, qu’il a affiné son trait, mais qu’en plus il se lance dans une longue saga qui devrait occuper trois albums.
Il revient donc sur la légende d’Héraclès, le demi dieu, fils de Zeus qui défraya les chroniques mythologiques et qui resta à jamais le plus grand de tout les héros grecs. Rubin, malgré tout, nous présente ici une version quelque peu décalée, avec pas mal d’anachronismes assez cocasses tout en nous montrant un héros assez sympa, mais quelque peu naïf qui se laisse mener par le bout du nez sans se poser de question. On est de plein fouet dans une représentation humaniste du héros, l’individu qui sort chaque fois plus fort et puissant des épreuves qu’il subit tout au long de sa vie, démontrant par là sa volonté de se remettre en cause, d’évoluer, d’enrichir son âme progressivement !
Rubin rythme incroyablement bien son récit, amenant une lecture très rapide, vive ou s’enchaînent les scènes, les combats, entremêlés de dialogues, de complots, de confidences… On ne sent plus les pages passer, c’est un vrai délice du début à la fin ! D’autant que le graphisme reste dans la même énergie que le scénario, c’est juste parfait !
Bon, Rubin a malgré tout tendance à rester bloqué sur la relation entre Héraclès et Eurysthée, reléguant au second plan des pans entiers de la légende du héros, c’est un peu dommage, c’est vrai, même si cela permet un travail tout en profondeur sur ces deux personnages, sur la fracture qui les sépare et sur cette douleur qui les mine de n’être, à la finale, que de simples jouets dans un échiquier plus grand !
Je reste donc dans l’attente de la suite qui arrive bientôt et qui promet des rebondissements tout aussi palpitants ! Mais David Rubin a en ce moment le vent en poupe, qu’il s’agisse de sa collaboration avec Paul Pope ou de son excellente mini série chez Boom! The Fiction, rien ne semble pouvoir l’arrêter !
Par FredGri, le 9 décembre 2015
Dans la même série
THE HERO
Publicité