The keep

1941; Roumanie. Dinu Pass.
Des soldats de la Werchmarcht occupent un donjon. Mais depuis quelques nuits, certains des hommes sont retrouvés morts. L’officier demande de l’aide pour trouver ce qui rode et assassine ses hommes. Un officier SS soupçonne des partisans et décide de s’y rendre avec un détachement d’Einsatzkommandos. Ce qui ne plait pas au capitaine qui, surtout, connait l’officier SS. Pour les aider à comprendre ce qui se passe dans ce donjon, ils vont devoir faire appel à un vieil érudit juif qui sera accompagné de sa fille.

Taviera, Portugal. un homme se réveille en sachant que son destin l’appelle là bas, dans ce donjon en Roumanie…

 

Par berthold, le 3 février 2010

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Notre avis sur The keep

Il y a quelques années de cela, j’avais vu un film de Michael Mann intitulé en français La Forteresse noire (il est sorti dans les salles en 1983). Au casting, nous y retrouvions Scott Glenn, Gabriel Byrne, Ian McKellen et Jurgen Prochnow. La créature du film était designée par Enki Bilal. Ce long métrage m’avait tout de même marqué. Quelques temps plus tard, je suis tombé sur le livre de F.Paul Wilson qui a inspiré ce film. Le livre fait partie depuis de mes livres de chevets que je lie et relie.
Et là, j’apprends qu’en 2006 est sorti une adaptation en bande dessinée écrite par l’auteur lui-même et avec Matthew Smith au dessin.

Cette adaptation est celle qu’aurait aimé voir au cinéma F.Paul Wilson. Bien que connaissant l’histoire, j’ai été pris une nouvelle fois dans l’ambiance qui règne dans ce donjon. Car je dois bien vous avouer que cette histoire est aussi un bon récit d’épouvante. Certaines scènes sont vraiment angoissantes et ce malgré, le minimalisme du dessin. L’auteur traduit bien l’antagonisme entre l’officier SS et l’officier de la werchmarcht. Il fait aussi monter le suspense concernant la créature qui rode dans ce lieu. Nous découvrons petit à petit qui est cette créature mais aussi le rôle de Glaeken.
Matthew Smith qui a un style proche de Mignola (et qui a aussi oeuvré pour l’univers Hellboy) s’applique à rendre parfaitement l’ambiance du roman. Cela fait un peu bizarre au début de vous retrouver face à ce style mais, au bout du compte, cela marche.

Cette oeuvre va donc se poser au côté du roman. Pour se qu’il ne connaisse pas encore cet ouvrage, c’est donc l’occasion de le découvrir.
D’ailleurs, un éditeur sort ces temps ci une version française disponible sur Cuult.com

 

Par BERTHOLD, le 3 février 2010

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