THE KONG CREW
Central Park
Au grand dam de son père, le colonel Pearl, la belle Betty fait tout ce qu’elle peut pour attirer l’opinion sur elle. Elle désire plus que tout de retrouver Spit, le chien teckel qui a disparu en même temps que son maître le pilote Virgil Price au cœur de la presqu’ile de Manhattan transformé en jungle sauvage depuis les combats contre King Kong. Au point que cette disparition a été entendue jusqu’au plus haut niveau des strates américaines et qu’elle est devenue une priorité nationale. Par ailleurs, en plein territoire surveillé à sa périphérie par le bataillon Retrochrones du colonel Dewight, Virgil Price, devenu le protégé de la reine, se trouve aux mains des amazones, dans un état de santé préoccupant, tandis que Spit traversent des moments intenses avec la faune locale. En parallèle, le chasseur Nergal qui recherche le pilote a pu retrouver l’amazone Venturi avec laquelle il fomente un stratagème, à savoir la récupération du pilote contre la destitution de la reine des Amazones. De leur côté, Jonas et Irvin, emmenés par Clavius et son araignée Martha, se dirigent en haut d’un gratte-ciel afin de réaliser des prélèvements sur des excréments de ptérodactyles pour comprendre l’évolution négative de toute la faune exotique. Autant dire que la jungle de Central Park va être encore le fruit d’un énorme tumulte…
Par phibes, le 10 novembre 2024
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Scénariste :
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dessinateur :
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Coloriste :
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Éditeur :
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Genre s :
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Sortie :
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ISBN :
9791033517276
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Notre avis sur THE KONG CREW #3 – Central Park
A la faveur de ce troisième volet, nous retrouvons l’ambiance fantasmée des conséquences de l’abandon de la presqu’ile de Manhattan par les forces armées à la suite du combat avorté contre le gorille géant Kong. Nous replongeons dans cette intrigue atypique où un pilote, Virgil Price, s’est crashé dans la jungle qui s’y est développée et qui a donné lieu au développement régressif d’un macrocosme parasité au sein duquel une communauté humaine s’est constituée.
Les péripéties continuent donc profitablement sur plusieurs strates, à l’allure d’un raptor en furie. D’un côté, nous sommes projetés au sein de la communauté des Amazones et de leur reine Damara, qui ont recueilli le pilote disparu. D’un autre, nous suivons la traque du sinistre Nergal sans oublier les tribulations bien incertaines de Spit, le teckel. Nous restons accrochés à la quête scientifique du petit groupe de clandestins, Jonas et Irvin. Et ce n’est pas tout, car côté « civilisation », la sémillante Betty n’est pas en reste pour sauvegarder le chien de son ami.
Cet album, chapitré habilement, se veut donc riche en péripéties et génère, eu égard à cet univers anachronique chapeauté par le maître Kong, une réelle tension ambiante. Eric Hérenguel gère au mieux son récit, mixant subtilement cocasserie et violence dans un paysage postapocalyptique qui apporte son lot de d’étrangetés et de surprises. Evidemment, l’auteur fait en sorte de sortir la grosse artillerie et par ce côté extrême que l’on découvre au niveau des personnages et des situations, provoque une dynamique tonitruante qui n’est certainement pas pour déplaire.
Graphiquement, là-aussi, il y a de la démesure. L’artiste se livre à nous dans un réalisme décapant, gorgé d’une énergie hors norme et inspiré de l’époque des années 40. Ses visions déliquescentes du quartier de Manhattan sont impressionnantes, tout comme d’ailleurs l’intervention toute en puissance des dinosaures.
Un nouvel épisode tout en robustesse et en décalage, qui, en plus, a le privilège, dans sa finalité, de relancer l’aventure.
Par Phibes, le 10 novembre 2024
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